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USA 2008 : A Palin, palin et demi

Publié le 17 octobre 2008 par Chroneric

La colistière de McCain est soit une maligne en faisant parler d'elle autant dans les média, que ce soit pour ses frasques, ses déclarations ou son passé, soit elle n'est pas futée à l'image du président américain actuel. Occuper pour mieux influencer. Toujours est-il que tout ça manque de sérieux de la part des Républicains.

A quoi pensait donc McCain en choisissant cette femme pour la vice-présidence ? Cela fait moderne, cela permet de rallier plus de voix, peut-être, mais il faut aussi se poser la question de la pertinence et des compétences des personnes. Elle porte des valeurs archaïques et inadaptées au monde actuel et aime les armes à feu. Je me demande si tout ça n'est pas une plaisanterie. Comment peut-on penser qu'un citoyen digne de ce nom vote pour un vieux monsieur bancal et une rambo en talons aiguilles ? On se croirait à un grand barnum. Le pire, c'est qu'avec le système électoral de ce pays, les Républicains risquent de l'emporter, ce qui ne sera pas sans conséquence pour un bon équilibre du monde. Les conséquences peuvent être dramatiques.

Dans un grand moment de désespoir, ils ont du opté pour un candidat et un acolyte extravagants, qui monopolisent les images. Occuper le terrain avant tout. C'est une tactique à double tranchant. Soit, le matraquage médiatique va tellement absorber les esprits des électeurs qu'au final, inconsciemment, ils vont voter pour l'Eléphant républicain, soit cela va avoir un effet de peur et d'inquiétude et c'est l'Ane démocrate qui va s'asseoir dans le bureau ovale.

Tout ceci reflète bien je trouve la manière dont les Américains traitent les élections. Du spectacle, tout le spectacle, rien que du spectacle. L'important est d'en mettre plein la vue : ballons, écran géant, micro à la main sur scène, sourires ultra brillants, etc. A se demander s'ils ont bien conscience que ça n'est pas qu'une petite élection d'une petite ville perdue au milieu d'un grand Etat. Certes, le mandat ne dure que quatre ans, mais c'est suffisant pour provoquer des dégâts irréversibles. Evidemment, il ne faut pas se fier aux apparences. Obama a l'air plus posé, maître de la situation, mais une fois au poste, fera-t-il ce qu'il a dit ?

"In american people we trust".


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