
Fierté légitime d'une mission accomplie et nouvelle feuille de route vers des rendez-vous européens et internationaux historiques.
L'éditorial de Daniel RIOT pour Relatio-Europe

Toutes les critiques qui peuvent lui être adressées sont secondaires : les quelques faux pas ont été rattrapés et même le temps perdu a su être compensé. Inutile donc de regretter la fausse bonne idée du G4... Inutile aussi d'insister sur les insuffisances du dernier Conseil européen : la mise entre parenthèses du plan climat/énergie et l'absence de porte de sortie pour l'impasse irlandaise.
Tout au plus, les euro-parlementaires pourront-ils mettre l'accent sur quelques nécessités urgentes : dessiner avec plus de précision ce que peut être le « nouveau Bretton Woods » sur le système financier international et lancer sous une forme ou sous une autre une véritable relance économique sans laquelle les factures sociales et politique de la « Crise » seront très lourdes...
Le mérite de Nicolas Sarkozy est d'autant plus grand que la situation budgétaire, financière et économique nationale de la France ne lui a pas donné une crédibilité optimale. Et qu'il a du faire une vraie « rupture » par rapport à quelques réflexes personnels et quelques convictions avant-hier affichées.