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Mendès-France, l'anti-européen

Publié le 21 octobre 2008 par Edgar @edgarpoe
PMF étant universellement considéré comme gentil, son opposition au Traité de Rome est systématiquement oubliée, et le rejet de la CED ne lui est jamais imputé. PMF est, avec de Gaulle, le plus grand politique français du XXème siècle. On aime à s'y référer pour faire intelligent et moderne.

Terminant mes notes sur les Mémoires de Monnet, je retrouve ce passage où Monnet, écrivait, à propos de la situation en 1955, après la chute de Mendès : "le changement politique intervenu en France rendait possible une nouvelle initiative européenne qu'il fallait préparer avec soin"...

Plus tard, au moment de l'approbation du Traité de Rome par l'Assemblée nationale, Monnet écrit : "Le vote négatif de Mendès ne me surprit pas. Ne l'avais-je pas entendu dire dans un débat préliminaire : "Il ne faut pas que la France soit victime d'un traité. Une démocratie abdique en s'abandonnant à une dictature interne, mais aussi en déléguant ses pouvoirs à une autorité extérieure. L'Europe véritable ne peut se faire que par le redressement de la France".

Monnet a clairement été réjoui du départ de Mendès. On oubliera ce détail.




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