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Rugby : L’Union s’endimanche

Publié le 21 octobre 2008 par Bordeaux7
L’affluence, parfois étriquée, du stade de Musard n’avait peut-être pas besoin d’elle. Pour la première fois depuis un an et demi, la télévision, en l’occurrence France 3 Aquitaine et Sport +, va tourner ses caméras vers l’Union Bordeaux-Bègles (UBB) dimanche (15h15) pour la venue d’Albi à l’occasion de la 7e journée de Pro D2. «Nous sommes ravis que la télé vienne dans la mesure où elle n’est là que s’il y a un intérêt médiatique», estime toutefois Laurent Marti, le président du club girondin qui voit l’événement comme «une récompense du travail accompli.» Sur le plan économique, les clubs n’ont pourtant rien d’autre à gagner qu’une exposition au grand public, ce qui n’est cependant pas négligeable. Contrairement au football, le rugby ne reverse pas les droits de retransmission télévisée aux clubs selon des critères de performance, en fonction du classement, ou de notoriété, d’après le nombre de diffusions. Après avoir opté pour une répartition entre le Top 14 et la Pro D2, la Ligue nationale de rugby (LNR) procède ensuite à une distribution égalitaire. Cette saison, le championnat de Pro D2 s’est ainsi vu attribuer 40% d’une enveloppe de 40 millions d’euros, soit 16 millions d’euros auxquels sont retirées des dotations pour les clubs promus et relégués. A l’arrivée, chacune de ses seize formations perçoit en moyenne près de 700 000 € alors que le budget moyen est de 5,5 millions d’euros. «J’ai le sentiment que les droits ne sont pas vendus assez chers», juge le patron de l’UBB, néanmoins attaché au principe égalitaire, forme de «solidarité propre à ce sport.»
Guillaume Balout

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