Souvenez-vous : Nicolas Sarkozy avait conditionné la poursuite des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne à la constitution d'un groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe. Un projet fumeux destiné essentiellement à endormir les réticences françaises.
Ce "groupe des sages", dont on ne sait s'il compte 9 ou 12 membres, et qui doit rendre un rapport pour juin 2010 (on a le temps d'oublier jusqu'à son existence !), brille par l'indifférence qu'il suscite.