La police nationale a fait une nouvelle acquisition afin de lutter contre la délinquance, être témoin de certains délits et identifier éventuellement des criminels ou des émeutiers dans des cités difficiles par exemple.
L’état major de la direction centrale de la sécurité publique française (DCSP) a présenté la semaine dernière à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, le drone de la police nationale qui a été baptisé ELSA (Engin Léger pour la Surveillance Aérienne). Il s’agit bien entendu d’un avion miniature d’un peu plus de 1kg qui a une envergure de 1m50 et une autonomie de vol de 40 minutes. Il peut atteindre la vitesse de 70 km/heure et voler jusqu'à 500 mètres d'altitude mais la réglementation le limite à 150 mètres maximum.
Son coût est d’environ 10.000 euros par unité. Le drone est déjà largement utilisé en ville en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis par exemple.
Voici ce qu’explique Patrick Guyonneau du cabinet du ministre de l’intérieur : « Les drones vont servir dans plusieurs types de missions: d’une part, ils pourront nous aider à préparer et sécuriser les interventions. Par exemple, dans le cas d’une prise d’otages, les drones permettront de savoir où se trouvent précisément les otages ou, si des forcenés sont retranchés, de les localiser avec exactitude. L’autre utilisation résidera, lors d’une manifestation par exemple, à en suivre le déroulement, à localiser des casseurs à garder une trace des délits».