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A propos du fameux «je suis débordé(e)»

Par Vanina Delobelle
A propos du fameux «je suis débordé(e)» On l’entend souvent. Est-ce la réalité ou est-ce juste une parole qu’il fait bon dire histoire de montrer qu’on travaille beaucoup. Il y a certainement des périodes où on a plus de travail que d’autres et où on peut se sentir un peu sous pression mais dans l’ensemble, il faut regarder comment travaillent les gens pour se rendre compte qu’ils pourraient être bien moins « débordés » qu’ils le disent et que souvent ça fait bien de le dire afin de justifier sa position.

  • Eliminer certains temps morts à traîner dans les couloirs ou parler au collègue pour ne rien dire (la socialisation doit aussi avoir des limites),
  • Savoir écourter certaines réunions, en annuler d’autres et ne pas participer à certaines auxquelles notre présence n’est pas nécessaire,
  • Faire confiance à son équipe et arrêter de micro-manager. Admettre qu’on ne peut pas être partout et on aurait pas une équipe si on pouvait tout faire,
  • Mieux gérer son équilibre personnel pour une productivité maximale à tout instant. Savoir faire les pauses quand il faut, ne pas sauter le repas et ne pas rester à des heures tardives quand on sent tout simplement qu’on n’en peut plus,
  • Savoir aussi admettre que certaines choses qui soit disant « urgentes » ne sont parfois pas aussi urgentes que ça pour mieux gérer ses priorités,
  • Donner des consignes claires et mieux définir les directions pour ensuite éviter les aller et retour qui créent plus de confusion, de travail et de frustration pour rien.

Chacun pourrait gagner largement en productivité mais chacun a aussi son rythme. Certains ont besoin de 2h là où d’autres auront besoin d’une journée. Le mieux c’est de se connaître et apprendre à se gérer au mieux.

Si ensuite on est encore « débordé » c’est que c’est temporaire et qu’on a un super projet à faire sortir donc à priori c’est fun, sinon c’est qu’on doit faire le point et mieux s’organiser, sinon c’est qu’on a juste besoin de faire croire qu’on bosse parce qu’on est vraiment mauvais ou encore c’est parce qu’on aime vraiment ça d’être « débordé »!

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