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"Le Brésil de tous les sons", le 18 juillet sur France 5

Publié le 18 juillet 2007 par Artduservice
Les rythmes du Brésil vont résonner sur France 5 le 18 juillet à 15h45 sur France 5.
La chaîne diffuse en effet un documentaire dont le nom, à lui seul, est déjà prometteur : "Le Brésil de tous les sons".
La musique brésilienne est sans doute l'une des plus variées de la planète. Elle est en effet, pour le musicien Baden Powell, à qui ce film est dédié, "très riche dans ses rythmes, dans la mélodie et dans l'harmonie".
Cette richesse vient du métissage des trois peuples qui ont façonné le Brésil - les Indiens, les Africains et les Européens - et du grand brassage ethnico-religieux qui en a découlé.
Dans ce documentaire, le réalisateur Jean-Claude Guiter se penche plus particulièrement sur l'héritage africain et s'attache à en dévoiler les résurgences dans la société brésilienne actuelle.
Il est donc bien évidemment question de samba mais aussi du candomblé, de Yemanjá, la déesse africaine de la mer et des eaux, de l'église Nosso Senhor do Bonfim et des filles de saints de Salvador de Bahia, de bloc afro, de carnaval, de bossa-nova et de capoeira.
Sport national, la capoeira montre bien comment la culture noire de résistance des minorités s’est imposée jusqu’à devenir celle du pays. Même si la capoeira régionale, très acrobatique, domine aujourd'hui celle originelle d'Angola, elle n'en puise pas moins ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. Les capoeiristes se combattent au son du bérimbau, un arc musical qui accompagne également le culte candomblé ou la macumba. Le candomblé, une des religions afro-brésiliennes diabolisées et interdites jusqu’en 1947, est aujourd'hui très pratiqué par toutes les classes sociales et joue un rôle fondamental dans la société.
Une fois de plus, la musique y est essentielle. Les adeptes appellent les divinités par des chants - pour chacune d'entre elles existe un rythme -, puis, envoûtés par les tambours, ils sont possédés par ces orixás.
Mais la musique la plus emblématique de l'identité culturelle brésilienne demeure sans aucun doute la samba. Depuis sa naissance à Rio en 1917, elle accompagne l'évolution de la société tout en vénérant l'héritage des anciens. "La samba, conclut la chanteuse Alcione, a des racines très profondes et de nombreux rameaux. Elle a déjà donné la samba de roda, le pagode, le partido alto… C'est un arbre qui donnera toujours beaucoup de fruits aux Brésiliens."
Toute l'équipe de RioVoyages® Tourisme vous en recommande chaleureusement la vision.
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