Commençons par les choses qui fachent. Sur 3 heures de conférence, avec 8 intervenants et 3 présentateurs différents, il a fallu présenter - parfois en long et en large - certains intervenants, du plus prestigieux (Louis Schweitzer) au moins connus... A chaque fois, 2 minutes de flagorneries et de préciosité, pour un total de 2 x 11 = 22 minutes. On aurait pu s'en passer... Autre motif de mécontentement, l'animation des tables rondes était plutôt molle. Par moments, j'essayais de m'imaginer ce que cela aurait donné si Nicolas Demorand ou Ali Baddou avaient tenu ce rôle... Sincèrement, un animateur plus motivé et plus "challenger" donnerait plus de nervosité à certaines interventions quelque peu insipides.
Ceci mis à part, il faut reconnaitre qu'il s'y est dit quelques petites perles. Notamment lors de la première table ronde, où Jean-Paul Figer a fait étalage de son sens de la répartie et de son humour ravageur. C'est d'ailleurs à l'une de ses saillies que fait référence le titre de ce billet. Il note, par exemple, que si le ratio performance/prix des ordinateur a été multiplié par 1000 en 10 ans, rares sont les entreprises qui en ont tiré profit intelligemment. Nombre d'entre elles maintiennent ad vitam aeternam des applications obsolètes d'un coup prohibitif. Il cite, notamment, l'utilisation de GMail, cet outil Google devenu de service public, dont la version Google Apps pourrait remplacer avec profit les milliers d'installations de Lotus Notes, un produit dont "personne ne voudrait, même en téléchargement gratuit". Les principales ruptures, selon lui, sont la chute des prix du materiel, l'internet mobile et le développement du SaaS.
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