Université du 3e millénaire
La véritable révolution dans l'enseignement supérieur en ce qui concerne l'université du 3e millénaire dans les différentes matières enseignées serait l'inclusion du module de la création d'entreprise qui pour l'instant n'existe pas. Le jour ou celui-ci fera son apparition, il serait judicieux par-dessus tout qu'il n'y ait pas de notation. En effet, il est hors de question que l'Etat puisse avoir un quelconque monopole concernant ce domaine sensible et stratégique que représente la création d'entreprise ni même que cela ait une incidence sur la notation aux examens. Ce module doit rester une soupape à part. Une sorte de séminaire ordinaire d'information.
La création d'entreprise est un domaine qui par définition échappe à la rationalisation des universités qui sont avant tout linéaires dans leurs modes de fonctionnement et de gestion.
La création d'entreprise n'est pas linéaire, car elle est de nature instable. Tout est précaire dans la création et l'université refuse le risque et ignore le principe de la créativité sauf aux Beaux-arts et dans la plupart des laboratoires consacrés au biomédicale et à la pétrochimie.
L'université aime l'ordre. La création d'entreprise c'est le chaos. Plus précisément la théorie de l'ordre et du chaos qui précède la création de la matière plus ou moins fini sous l'une de ses trois formes qui sont pour rappel : solide, liquide ou gazeux. L'entreprise, c'est le règne de l'imprévu, c'est un milieu sauvage en opposition avec la quiétude apparente de l'université.
Les seuls enseignants autorisés à enseigner ce module ne doivent pas être des enseignants agrégés mais plutôt d'anciens chefs d'entreprise à la retraite ou encore en activité en raison des connaissances acquises qu'un enseignant de faculté ne peut acquérir.
Dans les années 80, les années folles, les étudiants d'HEC, de sciences Politiques, des Mines, des Ponts et Chaussées et du reste sortaient de leurs écoles diplômés et vainqueurs et bien sur trouvaient dans l'instant ou presque un emploi. Puis la crise économique (déjà à l'époque) a ralentit la croissance, et les jeunes diplômés des grandes écoles ont hélas connut le chômage. Quel dommage que ces écoles n'aient pas inclu un module « création d'entreprise » pour les aider à créer leur propre emploi en période de crise.
C'est la raison pour laquelle le module « création d'entreprise » doit être présent dans toutes les universités de France. Ceci afin de permettre à chaque étudiant de renforcer ses chances de pouvoir s'insérer dans le tissu économique.
C'est très douloureux de voir un jeune au chômage. S'il ne peut pas travailler comme salarié, autant qu'il soit capable d'accéder à l'indépendance financière.
Le problème des universités et qu'elle fabrique des salariés de luxe, des salariés hauts de gamme, mais pas de chef d'entreprise, et encore moins de créateur.
Xavier JaffréVAC PRESSE
www.xavier-jaffre.info 2004-2008
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