Al-Qaïda a choisi son candidat. Et cela n'étonnera personne son choix se porte sur Barack Obama. Mais non allez-vous me répondre, la nébuleuse terroriste vient d'apporter officiellement
son soutien à John MacCain. En effet, dans un message publié lundi sur internet, Al-Qaïda estime que le meilleur moyen de ruiner militairement et économiquement les Etats-Unis est d'envoyer
John McCain à la Maison Blanche et de saluer son élection par un attentat sur le sol américain. Voilà de quoi en réalité dissuader le peuple américain de voter pour lui. Le groupe
terroriste précise que le candidat républicain est plus susceptible de poursuivre les conflits d'Irak et d'Afghanistan que son adversaire démocrate, Barack Hussein Obama : "Al-Qaïda
doit soutenir McCain dans la prochaine élection afin qu'il poursuive la marche d'échec de son prédécesseur Bush". Seuls les naïfs ou les idiots-utiles de l'islamisme se laisseront prendre
au piège de ce communiqué. Si le groupe terroriste voulait vraiment la victoire du candidat républicain il ne ferait rien pour contrevenir à son élection. Ce qui n'est pas le cas en lui apportant
un appui public. En vérité les islamo-fascistes souhaitent la victoire du candidat démocrate. Non pas parce qu'ils espèrent que Barack Hussein Obama affichera davantage de sympathie pour leur cause
mais parce qu'ils pensent, à juste titre, qu'il fera preuve de davantage de faiblesse dans la lutte contre le terrorisme. Qu'il sera enclin, de par sa nature, à des compromis(sions ?), à des
négociations. Ce que Ben Laden et ses amis veulent c'est un départ des troupes occidentales d'Irak et d'Afghanistan. Ce qu'Al-Qaïda n'a pu obtenir sur le terrain sous l'administration Bush, elle
espère l'obtenir sur le "tapis vert" sous une administration démocrate. Voilà le véritable sens du communiqué de la nébuleuse terroriste.
L'inversion des valeurs bat son plein actuellement en France. Après le
refus d'extrader la terroriste Marina Petrella vers l'Italie, après l'apitoiement de plusieurs "intellectuels" de gauche sur le retour en prison du terroriste non repenti Jean Marc Rouillan,
nouveau copain du timbré révolutionnaire, voilà qu'on peut assister dans la patrie autoproclamée des Droits de l'Homme à un véritable hymme en faveur d'un odieux criminel. En effet, impossible de
se rendre dans une librairie sans tomber sur l'armada des livres qui relatent les méfaits du criminel Jacques Mesrine. Vous avez droit au livre écrit par Jacques Mesrine lui-même, vous avez droit
aux livres des complices de Jacques Mesrine qui évoquent leurs souvenirs sur le thème de "c'était la belle époque", vous avez droits aux livres des journalistes sur Jacques Mesrine et cerise sur le
gâteau vous avez droit au film événement sur la vie de Jacques Mesrine. On n'a pas encore droit aux T-shirts à l'effigie du tueur mais ce n'est peut-être qu'une question de temps.
Officiellement il n'est pas question de faire l'apologie de ce criminel même si régulièrement on insiste sur le côté prétendument romanesque de l'existence du criminel. Les familles des
victimes apprécieront. Il se dégage de toute cette opération médiatique une odeur nauséabonde qui reflète bien la mansuétude avec laquelle les terroristes ou les tueurs d'extrême gauche et/ou
anarchistes sont traités en France.
Pendant ce temps la France a demandé à Israël de faire un "geste
de clémence" en faveur de Salah Hamouri (photo), un terroriste franco-Palestinien condamné en avril à sept ans de prison par la justice militaire israélienne pour sa participation à un
complot visant à assassiner le guide spirituel du parti religieux israélien Shass. Soulignons que Salah Hamouri a plaidé coupable devant la Cour. Depuis un comité de soutien a été constitué à Paris
et fait pression sur le Quai d'Orsay en l'accusant de ne pas faire pression sur l'Etat hébreu. Bien entendu dans cette histoire nous retrouvons les mêmes organisations d'extrême gauche pour pleurer
sur le sort de ce "malheureux". Ils ont même l'indécence de comparer le sort de ce terroriste à celui du soldat franco-israélien Gilad Shalit enlevé par le Hamas allant jusqu'à condamner la
différence d’intervention de Paris dans ces deux affaires. Il semble leur échapper que ce dernier a été pris en otage par une organisation terroriste, ce qui explique l'intervention
légitime de la France pour sauver son ressortissant, et non pas condamné par la justice d'un Etat démocratique à la suite d'une procédure judiciaire légale. Un détail quoi...
Dans l'édition du journal "Le Monde" du 22 octobre on peut lire, dans
un reportage consacré aux élections présidentielles américaines, le témoignage d'un ex-pilote de chasse vivant en Floride qui affirme : "Jusqu'au grade de sergent, les militaires sont
plutôt pour Obama". Cette affirmation m'a troublé car j'étais persuadé du contraire. J'ai donc cherché à vérifier les dires de cet ancien militaire. Et voici ce que j'ai trouvé :
The results of the Military Times 2008 Election Poll of the professional core (careerists) of the United States Army, Navy, Air Force, and Marines, stated in percent
supporting either Senator McCain or Senator Obama for President of the United States :
McCain Obama
Overall
68 23
Army
68 23
Navy
69 24
Air Force
67 24
Marines
75 18
Retirees
72 20
White Non-Hispanic
76 17
Hispanic
63 27
Black/African-American
12 79
Enlisted
67 24
Officers
70 22
On peut constater que l'armée votera largement en faveur du candidat républicain indifféremment de l'arme, du grade ou de l'origine ethnique à l'exception notable des Noirs. "Le
Monde" n'a t-il pas eu connaissance de ce sondage ? Peut-être. Mais je pense que le "quotidien de référence" de la presse française tout à son Obamania n'est plus en mesure de faire objectivement
son travail. Obama sera peut-être élu mais est-il nécessaire de faire croire que toute l'Amérique est devenue pro-Obama ? Lorsqu'on lit "Le Monde" on a l'impression que leurs
correspondants sont incapables de trouver des partisans de John MacCain quelque soit l'Etat traversé. Attention messieurs si le résultat n'est pas conforme à vos espoirs. Il faudra expliquer à
vos lecteurs comment un homme qui avait apparemment si peu de partisans a pu être élu ! Mais tous les coups semblent permis dans les médias français pour critiquer John MacCain. Même les plus
abjects. Ainsi dimanche dernier, dans le 20H de France 2, un reportage a été diffusé qui visait à nier l’héroïsme dont fit preuve John McCain au Vietnam durant son emprisonnement. Sans autre
"preuve" que la parole des ex-geôliers ce reportage avait pour unique but de discréditer le candidat républicain en mettant en doute les tortures qu'il avait pu subir durant
sa détention. A aucun moment la moindre nuance, le moindre avertissement ou la plus élémentaire des précautions ne vient contrebalancer les affirmations des tortionnaires communistes. Une
opération de désinformation et de propagande comme ne l'aurait pas renié la Pravda de l'époque soviétique. On vient d'apprendre que la directrice de l'information de France 2, Arlette Chabot, a envoyé mercredi une lettre
d'excuses au Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker au sujet d'un reportage sur le secret bancaire dans le Grand Duché, diffusé mardi sur la chaîne publique française : "Je
vous demande de ne pas considérer ce reportage comme une nouvelle manifestation de l'arrogance française mais plutôt comme une insuffisance professionnelle. La frontière entre paradis fiscal, blanchiment d'argent et secret bancaire n'était pas vraiment établie. La mise en image était facile, voire de mauvais
goût". M. Juncker avait notamment qualifié le reportage de "strictement ridicule", de "superficiel", résultant selon lui d'un
"journalisme primaire". Une sale habitude apparemment au sein de la rédaction de France 2. Il ne reste plus maintenant à la directrice de l'information de cette
chaîne qu'à présenter également ses excuses à John MacCain.
Vous vous souvenez ? J'avais déclaré que l'adoption du plan Paulson aux Etats-Unis ainsi que les sommes folles déversées en Europe pour sauver les banques auraient
des conséquences néfastes pour l'Occident (Voir http://www.rebelles.info/article-23195689.html ainsi que
l'ensemble de notre dossier sur la crise financière). Et bien il ne sa passe pas une semaine sans que des indices ne viennent corroborer cette analyse. Dernièrement c'est le chef des forces
alliées en Europe, le général américain John Craddock, qui s'est ouvertement inquiété de la difficulté des pays membres de l'OTAN d'envoyer les troupes promises en Afghanistan. Il a aussi ajouté
: "Un bref coup d'oeil à la détermination de notre alliance en Afghanistan démontre de réels points faibles". Déjà que les
gouvernements européens (à l'exception de la France, du Royaume-Uni et des Pays-Bas) étaient de plus en plus réticents à braver l'opposition de leurs opinions publiques quant à l'envoi
de nouveaux renforts, la crise financière ne va rien arranger. Non seulement l'heure est désormais à la rigueur budgétaire mais la crise économique pourrait bien donner le prétexte
qu'attendait de nombreux pays européens pour se désengager d'Afghanistan. Quant aux Etats-Unis la situation n'est guère meilleure. Si les sondages ne se trompent pas Barack Hussein Obama
sera le prochaint président américain. Les effets géopolitiques du plan Paulson et de la crise économiques se verront amplifiés par cette victoire. Nous nous dirigerons vers une
présidence faible durant les crises internationales qui ne manqueront pas d'intervenir durant les quatre prochaines années. Une présidence qui sera placée sous le signe du renoncement, de la
négociation à outrance et de l'aveuglement conduisant à un recul de l'influence américaine dans le monde. Déjà Pékin, Moscou, Chavez, Ahmadinejad, le Hezbollah, le Hamas, Al-Qaïda et le mollah
Omar, pour des raisons et des ambitions différentes, sont dans les starting-blocks prêts à mettre le nouveau président
américain à l'épreuve. L'élection du démocrate sera d'ailleurs vécu en Europe comme une libération, comme un lâche soulagement. Il leur sera plus facile de capituler du moment que l'exemple
viendra d'en haut, de la Maison Blanche. Cela agira comme un blanc-seing.
Sont-ils les premiers prémices de la victoire attendue de Barack
Hussein Obama ? Les signes d'une radicalisation se multiplient au Proche-Orient. Ainsi, selon le journal israélien Haaretz, Seyed G. Safavi, proche conseiller du guide suprême iranien
aurait déclaré à un diplomate occidental que l'Iran envisageait de frapper Israël préventivement afin d'empêcher toute attaque contre ses installations nucléaires. Quant au
gouvernement irakien, allié des Etats-Unis, il vient de décider de modifier le projet d'accord négocié avec Washington depuis neuf
mois à propos du statut des troupes américaines en Irak après l'expiration le 31 décembre du mandat des Nations unies. Les dirigeants irakiens ne font pas mystère des raisons
de leur revirement. Ils pensent qu'ils "obtiendront de meilleures conditions avec une administration démocrate". Voilà un petit aperçu de ce qui attend les Américains si ils font
la bêtise de porter Barack Hussein Obama à la Maison Blanche.
David Bescond pour Rebelles.info