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Football : en quête de ciel bleu azur

Publié le 24 octobre 2008 par Bordeaux7
Après deux matches à domicile contre Toulouse (2-1) et Cluj (1-0), les Girondins de Bordeaux vont prendre un peu d’air demain en se rendant à Nice, même si l’image n’est pas la plus appropriée quand il faut jouer au stade du Ray. «Chez elle, c’est une équipe qui ne lâche rien, qui mouille toujours le maillot», prévient David Bellion, en ancien attaquant des Aiglons, reconnaissant que la récupération est «difficile» dans ce cycle de neuf matches en un mois. Il s’agit ce week-end de la troisième rencontre de cette série, précédant de trois jours la réception du Havre et d’une semaine un déplacement à Nancy. «J’ai dit aux joueurs qu’ils avaient la nuit pour savourer leur victoire en Ligue des champions. Dès aujourd’hui (ndlr : hier), il faut déjà basculer vers Nice», explique Laurent Blanc, soucieux pour l’heure d’entretenir «une belle dynamique.» Depuis leur revers à Lille (2-1) lors de la 4e journée, les Marine et Blanc sont en effet invaincus en championnat où ils restent sur deux succès. «On est rentré dans notre saison», estime l’entraîneur girondin, rassuré sur la capacité de son équipe à avoir la mainmise sur les matches mais contrarié de ne pas la voir marquer plus de buts. La forme actuelle de Bordeaux coïncide aussi avec l’adoption d’une organisation en 4-3-3 qui sollicite davantage les couloirs que le 4-4-2. Ce système a également le mérite de «concerner» plus de joueurs, notamment au milieu de terrain. Mais le «Président» n’est pas pour autant disposé à faire un usage convulsif de la rotation. «On va essayer d’utiliser notre effectif assez large tout en ne négligeant pas la performance. On ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi sous prétexte d’être équitable avec tout le monde», assure-t-il alors qu’il a aligné le même trio - Fernando-Gourcuff-Diarra - de milieux lors des quatre dernières rencontres. Indispensable ? «Non», rétorque-t-il, incluant dans sa réponse - ô sacrilège - le meneur de jeu de l’équipe de France. «On peut jouer sans lui. Il est important mais pas indispensable. Il vivra une période qui sera un peu moins bien pour lui. Il fait partie des trois joueurs de Bordeaux qui ont le plus de temps de jeu.» Heureusement, la comparaison avec Zinédine Zidane ne tarde pas à venir, et sans se faire prier. «Il a à peu près les mêmes caractéristiques, la même trempe que lui. Il se fait plaisir et fait surtout mieux jouer les autres à côté de lui.» Pardonné.
Guillaume Balout

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