C’est depuis “l’empire du milieu” que le président de la République demande le retour en prison d’un violeur présumé. Jorge Montes, soupçonné d’enlèvement, de séquestration et de viols sur deux personnes, a quitté en effet, jeudi la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne) à la suite d’une « faute de frappe » d’un greffier.
L’affaire était instruite par le parquet de Créteil, lequel avait requis le renvoi aux assises. Le malheureux greffier aurait transcris «infirme» au lieu de «confirme» ! Le plus grave c’est que le greffier et le président de la chambre ont signé le document erroné. Relisent-ils les pièces qu’ils signent ? On se prend à en douter. Dans le sens de la liberté, cela peut être confondant et inquiétant pour les victimes ,comme dans cette affaire; dans le sens de la privation des libertés, c’est effrayant pour tout le monde.

Il peut apparaître curieux que de telles éventualités, des “erreurs matérielles”, ne puissent pas être rapidement et simplement corrigées. Il est également troublant d’entendre les magistrats en profiter pour accuser, un peu plus encore, Rachida Dati, en déclarant avec force que ces erreurs sont dues aux réformes imposées, aux surcharges de travail, aux modifications juridictionnelles … Que sais-je ? « Nous ne sommes pas responsables » Ils ne sont jamais responsables ! Jamais! Ils signent mais … Jamais responsables.
Que diraient ces “bons” magistrats et greffiers devant un médecin débordé aux urgences par l’afflux des patients, mis en examen pour s’être, “sous la pression”, tromper de seringue ou de flacon de sang ? : « Pas responsable ! Débordé ! Les urgences sont mal organisées ! Pas responsable. » J’en doute et … heureusement.

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