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Propriétaire et locataires du Studio sont inquiets

Publié le 25 octobre 2008 par Ttiger

La Voix de l’Est

(Granby) Les propriétaires du bar Le Studio vivent des moments d’incertitude depuis que la Ville a annoncé son intention d’exproprier leur commerce. Hier, Mathieu Girard et Yan Pellerin s’inquiétaient pour l’avenir de leur gagne-pain.

Ils ne digéraient pas non plus l’accueil que leur a réservé le maire Richard Goulet. «On est allés à l’hôtel de ville parce qu’on voulait un rendez-vous pour discuter. Le maire nous a dit qu’on allait se faire exproprier, point final», lance M. Girard.

«J’allais là de bonne volonté, mais on a été reçus en sauvages!», renchérit M. Pellerin, qui exploite le bar du 176 Principale depuis quatre ans. La moitié de ses parts a été vendue à Mathieu Girard il y a six mois.

Yan Pellerin prétend avoir «un bail à vie». «Le Studio a un droit acquis, mais ils peuvent nous déménager.» Ce dernier fait toutefois remarquer que relocaliser un commerce comme le sien ne se fait pas en criant ciseau. «Mon commerce vaut dans les 7 chiffres et déménager mon fonds de commerce, ça coûte cher. Ce n’est pas une boutique de linge!»

L’homme d’affaires insiste néanmoins: il ne souhaite pas semer la bisbille. «J’ai demandé une rencontre avec notre conseiller municipal Michel Mailhot. On veut régler ça à l’amiable avec la Ville.»

Il dit avoir déjà repéré deux sites intéressants dans le secteur des Galeries et de la route 112, les seules zones où ce genre de commerce est désormais permis.

«Je ne suis pas contre le fait qu’on veuille revitaliser le centre-ville. Ça pourrait même être bon pour nous de déménager. Mais on restera ouvert ici le plus longtemps possible», affirme M. Pellerin.

«Si on vient qu’à se faire exproprier, on n’aura pas le choix. Mais on aimerait que ça se fasse de façon professionnelle», avance Mathieu Girard.

Un avocat dans le dossier

Le propriétaire de l’édifice du 176 Principale, Michel Therrien, a quant à lui préféré limiter ses commentaires, hier.

«Voilà plusieurs mois, la Ville a communiqué avec moi pour savoir si j’étais intéressé à vendre. Au prix qu’ils m’offraient, j’ai refusé. Aujourd’hui, je me retrouve face à l’expropriation. J’ai rendez-vous avec mon avocat pour connaître mes recours. C’est tout ce que j’ai à dire», a-t-il déclaré à La Voix de l’Est.

Précision

Par ailleurs, une précision s’impose dans ce dossier. Le montant de 226 800 $ que la Ville de Granby déposera devant le Tribunal de l’expropriation - et qui correspond à 70 % de l’évaluation municipale du bâtiment - ne correspond pas à une offre d’achat de départ. Il s’agit plutôt d’un dépôt pour entamer les procédures.


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