----- Re-montage des faits relatés dans le billet précédent par Agathe, et selon :
www.liberation.fr/societe/0101164392-des-policiers-bientot-armes-de-cameras
Ecrit par : f | jeudi, 23 octobre 2008 21:58
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La scène héroïque suivante a été filmée par un citoyen ordinaire, membre certifié d'un organisme agréé par la municipalité.
Il arrive que les services de sécurité publique aient recours à des méthodes efficaces pour appréhender des éléments dangereux pour la société.
Ainsi, à un croisement de rues, cette voiture banale grillant un feu rouge à vive allure pour intercepter un voleur de scooters, de nationalité étrangère.
Au péril de sa vie le chauffeur prend le risque de percuter le fuyard.
Le bandit est projeté en l'air sur dix mètres, détoriorant ainsi le véhicule - propriété publique : l'impact de son corps dessine immédiatement une toile d'araignée sur le pare-brise. L'homme tombe au sol : il est enfin immobilisé.
La voiture a freiné sèchement, pour s'assurer que le suspect ne se relève et prenne à nouveau la fuite en courant.
Le passager de la voiture, qui supervisait l'opération, en descend. Le voleur, évidemment hors de danger, s'est relevé. Mais, il est possiblement armé.
"Ca va... vous n'avez rien...". (Le ton est important, je traduis : "ouf, vous n'avez rien !!!")
A quelques mètres du lieu de l'arrestation, une hystérique s'écrie : "Non mais attendez ! je rêve ! ne vous excusez pas ! vous ne lui demandez même pas s'il est blessé !".
Le passager de l'automobile regarde son assistante qui conduisait le véhicule, et lui demande : "Voulez-vous sortir la trousse à pharmacie dans la boîte à gants ?".
Très vite, l'assistante pour s'exécuter, change de siège, mais après avoir longtemps farfouillé, ne trouve pas l'équipement qui lui est demandé. Quant au superviseur, par souci d'efficacité (pour gagner du temps et ne pas gêner la circulation), il range la voiture un peu plus loin sur le côté.
Une bande d'agitateurs, échappée d'une manifestation gauchiste pour les sans-papiers, s'incruste et vocifère à l'endroit de l'agent compétent, qui contrôlant la situation (il garde son sang-froid) ne se laisse pas déborder par les gêneurs.
Les pompiers, qui assistaient l'opération, soignent la victime sur place dans leur camion, et prennent la peine d'écouter les quelques protestations des passants comme toujours mal-informés.
Dans la voiture, l'assistante fatiguée par une journée exténuante, se repose.
Le superviseur et les pompiers se félicitent du succès de l'opération, qui a gagné la sympathie de la foule.
Comme les équipes de la municipalité sont soudées, une voiture de gendarmerie les rejoint.
Un homme en treillis en descend. Il s'approche de la voiture, la conductrice est descendue. Il la félicite, en lui serre la main :
- Vous avez arrêté un danger public. Bravo.
L'officier militaire va saluer son collégue-superviseur.
Le commissaire du district, à la mise impeccable (en costume sombre et chemise blanche) est en pleine discussion sur l'accident avec la conductrice.
Il s'enquiert également du dangereux individu, qui s'est relevé et qui a peut-être un ou une complice parmi la foule.
Effectivement : une jeune femme connue des services de police pour ses antécédants rebelles.
Le commissaire monte le ton pour calmer les chahuteurs. Mais, pour détendre l'atmosphère, un agent lance un bon mot : "Eh, Taser, elle bat le beurre ?".
Un agent consciencieux a scrupuleusement tout noté sur un bloc.
Mission accomplie : la ville est entre des bonnes mains !!! par Albin Bidon.