Il y a deux semaines, j’assistais à une présentation de Hugo Morin organisée par Pôle Québec Chaudières-Appalaches. Hugo est le fondateur de Humagade, une compagnie de jeu vidéo de la région qui a récemment fusionné avec Frima. Il y allait de ses conseils durant son énoncé intitulé “Ce que j’aurais dû savoir avant de me lancer en affaires.” Je résume ici quelques-un de ses enseignements que je trouve du beau bon pratique.
- Communications
On a pleins de nouvelles façons de communiquer efficacement? D’accord, mais attention à leur utilisation. Hugo est d’avis que biens des conflits résultent de problèmes de communication. Certaines choses ne se disent pas au téléphone et encore moins par email. Par écrit, les mots sont laissés à eux-mêmes, face aux perceptions et aux humeurs du ou des lecteurs. Parfois, ça vaut la peine de se déplacer pour une bonne vieille rencontre en face à face. - Le bon partenaire
C’est presque cliché et ça doit donc être pour une raison. Cherchez à travailler avec des gens qui vous complètent, pas des clônes de vous-mêmes. C’est valide à l’intérieur de l’entreprise, comme entre entreprises. Le monde est complexe, on ne peut tout faire soi-même. Il faut choisir les bons alliés! - Focus / Alignement
C’est bien de lancer du spaghetti partout sur les murs pour voir ce qui colle mais à un moment, il faut en choisir un et le pousser à fond. Si vous avez autant de réponses qu’il y a de membres de votre équipe quand vous leur posez la question “qu’est-ce qu’on fait dans l’entreprise?”, c’est très mauvais signe. - Ventes
Les ventes ne sont pas tout… elles sont la seule chose qui compte. Les ventes sont l’air que l’entreprise a besoin pour vivre. - Flux de trésorerie
Une entreprise qui n’a plus d’argent est complètement vulnérable. C’est stressant, dangereux pour la survie de l’entreprise et difficile sur le morale des troupes. C’est aussi le message qu’avait envoyé Ryan Carson: un entrepreneur doit devenir un expert en cashflow. - Vision client
Une autre évidence qui est trop souvent oubliée par les passionnés de technologie. “Mon approche permet de faire ça et ça et c’est vraiment super!”, dit l’entrepreneur au client. “Mais moi je m’en fout complètement de ça”, de se dire dans sa tête le client. Il faut poser des questions au client, sentir sa douleur, ce qu’il désire profondément. Puis on a l’information qu’il faut pour faire valoir notre offre ou l’adapter à ses besoins. - Financement
Tant qu’à aller chercher 500k$, Hugo suggère d’y aller pour plus gros, cosidérant tout le temps et les frais encourus par de telles démarches. Et un petit détail: si vous faites des demandes de subventions, informez-vous s’il reste de l’argent disponible pour le programme…