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I'm "un alsacien" in Paris

Publié le 27 octobre 2008 par Stb

Drôle de ville que Paris lorsque l’on est provincial. Après un beau dimanche parisien, la classique promenade sur les Champs, on mesure ce qu’est une capitale. Cette même impression, je l’ai expérimenté à Madrid, Berlin, Barcelone. Paris est emplie de touristes en ce dimanche d’octobre. On fait la queue pour aller voir l’exposition Picasso et les Maîtres, mais aussi pour rentrer dans la boutique Louis Vuitton (ce, même en période de crise).

Le monde semble d’être donné rendez vous ici. Accents slaves, italiens, anglais, allemands croisent des allures japonaises, orientales et de grosses voitures d’où sortent des familles venant des émirats. Là-bas, la crise boursière ne semble pas avoir affaibli la fièvre acheteuse

Petit repas sympa et direction le théâtre de la Madeleine pour « Sérial Plaideur », la pièce de et avec Jacques Vergès. Promis, je vous ne parle prochainement. En tout cas, 2 heures de monologue sur le rapport de l’Humain à la Justice. Admirable avocat, plus poseur de questions que jamais.

On dine ensuite. A Paris, le verbe prend enfin son sens. On se dit qu’à Strasbourg… Non, on préfère ne rien dire, on l’aime « la belle strasbourgeoise ».

Lundi matin, le soleil perce sur les tours de La Défense, un ballet de cadres dynamiques aux regards parfois si austères sort du métro, comment autant de fourmis allant au travail. Le soleil n’en a que faire, il se promène jusqu’à l’Arche, arrosant les grises façades d’une lueur d’espoir.

J’avoue un rapport complexe avec cette capitale. Attraction de la ville culture et répulsion d’une démesure peu ou trop humaine, selon le camp choisi.


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