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(Oops) We did it again!

Publié le 27 octobre 2008 par Jacqueline Favez & Yves Blanc
Nous l'avons fait!!!! Terminer le Rallye international du Valais à bord de notre jolie Saxo orange est certainement le défi le plus redoutable que nous nous étions fixé cette année et nous y sommes arrivés! Et c'est un bonheur que nous savourons encore, deux jours après avoir passé le podium final de cette épreuve si exigeante.
L'an dernier, nous avions déjà réussi à en venir à bout, pour la première fois en quatre participations. Mais ce n'était pas avec notre propre voiture, puisqu'elle n'avait toujours pas été remontée après l'accident du début de saison. Nous n'avions pourtant pas  boudé notre plaisir (et fait une noce d'enfer pour fêter ça) mais il y avait quand même une part du défi qui manquait: terminer à bord de la Saxo. Cette année, ladite Saxo, dont le remontage avait été fini en avril, était de la partie. Notre grand souci était de savoir si elle allait tenir le "choc" d'un rallye aussi difficile et cassant pour la mécanique. D'autant que les deux rallyes auxquels nous avions participé cette année s'étaient soldés par des abandons mécaniques après quelques kilomètres de course seulement!
Et là, à franchement parler, nous avons eu de gros doutes dès le départ. Ou, plus exactement, avant le départ déjà! Tout a commencé par un "léger" problème de poids détecté aux vérifications. La Saxo avait fait un régime d'enfer et, du coup, elle n'était pas suffisamment lourde par rapport au poids imposé par le règlement. Branle-bas de combat: il a fallu courir dans tous les sens pour trouver plomb et autre joyeusetés du genre pour lester la voiture. Et c'est là que les remerciements d'usage débutent: merci à Adrien Rudaz d'AREPA Racing, à Sion, à Jean-Manuel Beuzelin et à toute son équipe de BSA, à Annecy. Et, bien sûr, à Jean-Mi, pilier de notre équipe d'assistance de choc, qui a déjà commencé à suer sur la voiture pour fixer tout ce commerce en un temps record.
La suite? Le rallye n'avait toujours pas commencé et un bruit inquiétant, émanant de la roue avant droite, s'est fait entendre. Mais là, assistance de choc ou pas, il ne restait plus suffisamment de temps pour étudier le problème: nous devions emmener la voiture au parc de départ. Autant dire que le repas de midi a été plutôt plombé: le diagnostic rapide du souci laissait penser à un problème avec l'autobloquant et nous n'étions même pas sûrs de pouvoir rejoindre le départ de la première spéciale. Gloups... et moral dans la chaussette gauche...
Cependant, les 20 minutes d'assistance qui sont prévues au tout début du rallye ont permis de nous rassurer et, par le fait, de régler le problème: c'était la roue avant (une jante qui n'était pas la même que celles que nous utilisons habituellement), qui coinçait. Pour lui faire comprendre que ce n'était pas le moment de nous faire des plaisanteries aussi stupides, nous l'avons releguée à l'arrière et remplacée par une autre, plus docile. Et hop.
Pourtant, nous n'étions pas forcément en pleine confiance, au moment d'attaquer les festivités. Dans la première spéciale, nous avons d'ailleurs failli prendre la même glissière que les Taverney Brothers deux ans auparavant, soit après quelques mètres de course! Nous l'avons évitée, je ne sais trop comment, à vrai dire. Mais ça nous a un peu refroidis. Ensuite, dans la deuxième spéciale du jour, une saleté de pierre est venue se fourrer sous une roue et nous avons été victime d'une crevaison sévère, sur un bout de route où il vaut mieux ne pas s'arrêter, vu la largeur à disposition. Ce n'est donc que 2 ou 3 km plus loin que nous avons pu changer de roue. Je vous passe les détails mais il faut savoir que nous ne sommes pas une équipe de F1 et que ça nous a pris beaucoup, beaucoup de temps...
Nous sommes encore passés par la super-spéciale des Casernes de Sion, sans rien taper et sans être trop largués par rapport aux autres (pour une fois) et, jeudi soir, nous étions toujours en course! Ce qui était déjà du pur bonheur, par rapport à là où nous pensions arriver quelques heures auparavant.
Mais les ennuis ne se sont pas arrêtés là, bien au contraire... puisque la Saxo affichait un disque de frein cassé jeudi soir. Re-gloups et re-moral dans la chaussette gauche...
LA SUITE, TRES BIENTÔT SUR CE BLOG: "Beaux derniers, mais heureux d'être encore là!" Jacqueline

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