Après le naufrage, le 24 janvier 2004, au large de l’Angleterre avec ses cinq marins à bord, dans une zone où se déroulaient des exercices de l’Otan avec la présence de plusieurs sous-marins de différentes nations, les familles des marins disparus, l’armateur, le comité des pêches de Guilvinec, le port où était immatriculé de chalutier, étaient persuades, et ils le sont toujours, de l’implication d’un sous-marin dans le naufrage.
Cependant, après deux années et demi d’enquêtes, le Bureau enquête accidents mer français, a conclu à un accident de pêche, ce qui aurait du permettre de classer l’affaire, sans avoir à engager des négociations à l’issue improbable, avec les marines des pays ayant participé aux manœuvres.
Depuis, les deux magistrats en charge de l’enquête ont semé le doute dans les esprit, en indiquant aux parties civiles que l’hypothèse d’un naufrage après une croche avec un sous-marin était hautement probable, avant de déposer, un mois plus tard, un avis de fin d’instruction, ce qui peut inciter les premières à demander de nouvelles investigations.