Les derniers jours de Popéii, Par Karl Briulow (1827-1833)Ces dernières années, les catastrophes naturelles (canicule de 2003 en Europe, tsunami de 2004 en Asie du Sud-Est, ouragan Katrina en 2005, inondations en 2007 en Angleterre, incendies de forêts récurrents dans le Sud de l'Europe) ont montré que pour faire face à ces événements, les autorités locales, régionales, nationales et internationales devraient agir de manière coordonnée, à toutes les étapes de la gestion des risques.
Dans contexte, le Conseil de l'Europe tient actuellement à Istanbul un « atelier international » dans le cadre des activités d' EUR-OPA afin d'encourager les pouvoirs publics et les populations qui vivent dans des zones à risque à renforcer leurs capacités d'anticipation et de réaction aux catastrophes naturelles. Nous reprenons ici l'argumentaire de Yavuz Mildon, Président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux
« Anticiper les catastrophes annoncées »
Un tremblement de terre, une inondation, un feu de forêt, une marée noire ou un accident nucléaire, qu'ont-ils en commun ? Ce sont les collectivités territoriales qui en souffrent au premier plan, et ce sont les autorités locales et régionales qui se trouvent en première ligne pour faire face aux conséquences immédiates des catastrophes.
Les aléas naturels ont de tout temps affecté les sociétés. Mais le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe s'inquiète vivement des dérèglements climatiques aujourd'hui inéluctables et de l'intensité et de la fréquence croissante des phénomènes météorologiques.
Nous constatons aussi que les effets du changement climatique révèlent plus particulièrement la vulnérabilité des espaces et des territoires. Aussi, nous sommes convaincus qu'il appartient aux élus locaux et régionaux, d'anticiper sur les bouleversements annoncés et de prendre les décisions adéquates.
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