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Les caisses de l'Etat sont vides, mais les mensonges perdurent

Publié le 02 octobre 2008 par Enzodaviolo

Les caisses sont vides, radotait notre premier ministre second couteau, pour ramener à lui les caméras accrochées au président, sauf pour :

· sauver les boursicoteurs de la faillite du système bancaire, tous les moyens étant bons pour y parvenir tel que l’utilisation des fonds réservés au logement social via le livret A.

· gratifier les plus aisés d’avantages fiscaux sur lesquels il s’agit de ne surtout pas revenir, même en cas de crise bancaire majeure.

· faire bénéficier à terme les entreprises de la suppression de la taxe professionnelle en supprimant un échelon territorial qui comme chacun sait ne sert à rien. Ne vous inquiétez pas, les élus locaux ne risquent pas de perdre leur rente; seul le fonctionnaire territorial sera désigné comme un poids financier qu’il s’agit de supprimer.

· le président du sénat, gratifié s’il le souhaite, d’un appartement à vie dans un quartier huppé de la capitale.

· éviter de faire participer à l’effort national les immenses revenus du capital qu’il faudrait désormais sauver de la faillite après des années de gavage indécent au détriment des salariés.

· financer la guerre en Afghanistan de l’armée française qui soutient la politique Bushiste de choc des civilisations.

Sarkozy est un faisan, son discours populiste continue d’abreuver les médias complaisants malgré des contradictions récurrentes et permanentes.

Ceux qui nous ont expliqué depuis 30 ans que sans la libéralisation de l’économie, point de salut, que l’Etat tuait l’initiative privée créatrice d’emploi, qui ont construit une Europe aujourd’hui spectatrice et démunie face aux enjeux actuels, les mêmes sont en train de nous expliquer que finalement l’Etat doit jouer son rôle interventionniste, que l’on ne peux laisser le système bancaire face à ses seuls actionnaires etc etc etc….

Ces libéraux sont des incompétents puisque toutes leur suppositions passées s’avèrent fausses actuellement. C’est bien le système capitaliste qui montre ses faiblesses et non un capitalisme financier stigmatisé tel un bouc émissaire qu’il suffirait de réguler pour imaginer des lendemains meilleurs.

Quand arrêterons nous d’avaler des couleuvres libérales ?


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