vous vous allongez là
au fond du lit de la transparence
les mains frôlant à peine la surface
dessinant les reflets d’un frisson continu
vous n’avez plus peur
nimbés de bulles scintillantes
comme des myriades de regards
écorchés d’amour
éperdus d’inexorable
vous outrepassez la discipline
pour écrire les arabesques
du torrent de la constance