Ils ont disparu ? Ils sont revenus ? Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui, une militante haute en couleurs (surtout la verte) : Térésa Mafféis, présidente de l’Association pour la démocratie à Nice.
Une (mauvaise ?) nouvelle n’arrivant jamais seule, le départ du guerrier érudit Jacques Peyrat avait coïncidé avec la disparition de sa plus combative opposante estampillée « société civile » : Térésa Mafféis, la tout-de-vert-vêtue présidente de l’Association pour la démocratie à Nice (ADN). Depuis l’élection de Christian Estrosi en mars dernier, la sarcastique militante de gauche avait déserté ces rangs du public du conseil municipal sur lesquels elle avait pourtant, 12 années durant, usé ses fonds de pantalons.
En aparté, elle confiait n’avoir plus la motivation pour combattre l’action de la ville de Nice, et préférait se consacrer à la défense des sans-papiers, au sein de RESF. Quelle ne fut donc pas notre surprise en découvrant, ce mardi matin, que l’ADN dénonçait l’interdiction de « l’affichage sauvage » sans qu’une « solution alternative » n’ait été proposée par la nouvelle municipalité.
« Les associations et artistes locaux sont privés d’un vecteur important de communication ; des associations ont été appelées au téléphone ou ont reçu des courriers les menaçant de 35 euros d’amende par affiche collée… ». Ce nouveau combat de Térésa, c’est peut-être un petit pas pour « la démocratie à Nice » mais ça laisse espérer un pas de géant pour la fraîcheur du débat politique !
Par Jérôme Guidi