Revivre à terre est assez destabilisant. Lit stable, plus de quart. Je me suis même levé en pleine nuit, tel un insomniaque, en panique parce que personne n'assurait la veille avant de réaliser au bout d'une longue minute où je me trouvais.
Il est bon de retrouver ses proches: mère, soeur, GG et, dans quelques jours lorsque je remonte à Paris, enfants et Bach Yen. Je reste dans le sud une petite semaine car je dois encore préparer Galapiat pour une nouvelle aventure plus côtière mais tout aussi intrigante : repartir 15 jours avec Bach Yen et les enfants pour la Corse et tester grandeur nature ce que signifie la vie à bord en famille. Il n'y a pas tant à faire car le bateau est avitaillé et sans avarie notoire à part la GV et la trinquette abimées par notre retour musclé.
Jérôme reste ici quelques jours, sans programme très précis pour la suite. Bien entendu, nous rattrappons ces trois dernières semaines de tempérance forcée à coup de fêtes répétées. Aymeric a d'ailleurs le bon goût de nous réacclimater à la vie terrienne et motorisée par une mémorable "nuit américaine vintage pré-choc pétrolier". Au programme, virée nocturne en Ford Mustang décapotable, suivie par un aller-retour à fonds de gaz pour Porquerolles dans son hors bord. Au final, à l'heure où le pétrole culmine à quelques 150$, les deux V8 gloutons doivent avoir éclusé plus de 50 litres dans la nuit.