Magazine Politique
J’ai dû changer le programme des « catéchèses, car la Fête de Notre-Dame des Sept Douleurs, le 15 septembre, et l’anniversaire de la dernière Apparition de la Sainte
Vierge à Fatima le 13 octobre 1917, au cours de laquelle Marie déclare « Je suis Notre-Dame du Rosaire », avec le Miracle du Soleil, ont pris plus de place que je ne le
pensais.
Mon intention première était de présenter Notre-Dame des Sept Douleurs, de présenter ensuite les Archanges les
Anges, les Anges Gardiens, le Démon, l’Enfer et le Purgatoire, et arriver ainsi à la Prière pour les
Défunts pour le début du mois de novembre précisément.
Mais étant donné l’importance de la prière pour les défunts, c’est par elle que je commence cette catéchèse
qui, en fait nous ouvre le Monde de Dieu, ce qu’il y a après la mort. Et ce à quoi l’on ne pense pas assez !
Ensuite, portant notre regard sur le monde de Dieu, tel qu’il nous a été révélé, j’arriverai finalement aux Anges,
aux Archanges, aux Anges Gardiens, qui forment la Cour Céleste, et dont parle souvent l’Ancien Testament, et le Nouveau Testament : saint Luc notamment avec la double annonciation de
l’Archange Gabriel à Zacharie d’abord, puis à Marie avec l’Incarnation du Fils de Dieu.
Et le fait et le but de cette l’Incarnation du Fils de Dieu, amène tout naturellement à parler de la raison de
cette Incarnation : notre salut, entravé par l’existence des Démons, de Lucifer et de ses légions. Penser à ce qu’il y a après la mort, c’est penser aussi à cet Esprit pervers et immonde qui
ne veut que nous détruire, et donc à l’Enfer. Et si ce n’est l’Enfer (que Dieu nous en préserve, et Saint Michel aussi), ce sera le Purgatoire, conséquence de nos péchés, et passage nécessaire en
raison de nos fautes, pour retrouver la fraîcheur et la blancheur de notre âme afin de pouvoir « voir Dieu comme Il Est »… après cette purification qui est loin d’être une « salle
d’attente ».
Ce qui, en fait, n’est pas une mauvaise préparation à Noël (et nous arriverons de fait au temps de Noël avec ces
catéchèses sur les « Fins Dernières », comme on les appelle pour désigner ce vers quoi nous irons après notre mort), puisque l’Incarnation du Fils de Dieu et sa naissance le 25
décembre, apporte sur notre monde la Lumière dont Satan et le péché l’avaient privé : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière » nous dit le
prophète Isaïe (9, 1), repris par Saint Mathieu qui précise : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur ceux qui habitaient les
obscurs parages de la mort, une lumière s’est levée » (Mathieu 4, 16 ; cf Isaïe 8,23-9,1.
En effet, si Un Sauveur nous a été donné, et pas n’importe qui, le propre Fils de Dieu fait homme dans le sein
de la Vierge Marie, c’est parce que nous étions en grand danger d’être perdus… Mais si le salut nous a été donné, il revient à chacun de le « saisir ». Ce que beaucoup trop de gens
oublient… même chez les catholiques, ceux qui disent notamment, « je suis croyant, mais pas pratiquant ». Un Sauveur… mais auquel la « poussière
orgueilleuse » que nous sommes peut dire NON !
A présent, nous verrons donc
successivement :
LE JOUR DES
MORTS - LE 2 NOVEMBRE
Le sens de ce jour,
l’origine et l’histoire de cette commémoraison,
le Message de Jean Paul II pour le millénaire de cette commémoraison
LA PRIERE
POUR LES DEFUNTS DANS LA SAINTE ECRITURE
Ancien et
Nouveau Testament
Deux psaumes
utilisés dans la liturgie des défunts
De Profundi
Miserere mei
(En plusieurs langues EN ANNEXE)
LES PRIERES POUR LES DEFUNTS DANS LA LITURGIE DE
L’EGLISE
LE « DIES IRAE »
(Introduction et texte en plusieurs langues en
ANNEXE)
LES PRINCIPAUX
TEXTES DE LA LITURGIE DES DEFUNTS
(en plusieurs langues EN ANNEXE)
Libera Me
Domine Jesu Christe
In Paradisum