Volontairement, je suis resté silencieux sur le sujet qui préoccupe tout le monde, le SMTC. Silencieux, depuis mon billet mis en ligne la veille de l’article dans « La Montagne », qui a mis le feu aux poudres médiatiques.
Silencieux, parceque d’autres, bien plus qualifiés, ne le sont pas restés.
Cette affaire du SMTC est devenue le feuilleton de l’automne, comme, en son temps, la démission du Maire et l’éviction de Gilles Jean Portejoie avait été celui d’un début d’été.
Depuis bientôt trois semaines, notre quotidien nous donne, chaque jour, les rebondissements de l’affaire, ou plutôt les non rebondissements…
Ce qui se passe aujourd’hui est révélateur du mal dont souffrent nos collectivités, le syndrome du mille-feuille…
Transferts de compétences … casquettes multiples … coquilles administratives vides, du type style poupées russes … imbroglio des délégations et des responsabilités … Guerre ouverte, et à couteaux tirés, entre les trois principales instances, Clermont Ferrand, Conseil Régional et Conseil Général … Une vache n’y retrouverait pas son veau … Pire que le triangle des Bermudes !
Encore, hier soir, sur Clermont 1ère, Hervé Prononce dénonçait le manque de communication et l’omerta qui régnait place Philippe Marcombes … Les journalistes présents renchérissaient, en lançant un appel au Maire pour qu’il donne son point de vue.
Il y a une semaine, Jean Pierre Brenas, Président de Clermont-Avant-Tout et conseiller municipal de Clermont-Ferrand, montait au créneau et, chaque jour, sur son blog il commente et livre des infos sur ce sujet chaud … Brulant !
Lors de la campagne électorale, la liste d’Anne Courtillé avait dénoncé l’opacité des choix politiques et économiques de Clermont-Ferrand et de Clermont-Co. L’actualité semble lui donner raison…
En ces circonstances, j’ai une pensée de compassion pour le maire et son cabinet, car ils doivent se sentir bien seuls, abandonnés qu’ils sont par leurs amis de toujours …
Serge Godard aurait du se souvenir de la prière, désormais traditionnelle, de tout politique, soucieux de durer dans le marigot: « Seigneur, gardez moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge ! »