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Desperate housewives : 5.05 Mirror, mirror

Publié le 28 octobre 2008 par Tao

mccluskeyTôt ou tard, on devait bien avoir un épisode flash backs pour combler les trous du saut dans le temps. C’est maintenant chose faîte mais cela n’en fait pas un bon épisode pour autant. La réalisation est intéressante avec chaque fois l’une des héroïnes devant son miroir mais à la longue, j’ai trouvé ce procédé assez lourd. Une fois ça va, deux fois aussi mais ensuite, ça devient assez pénible. Il aurait plus amusant de voir chaque fois un personnage dans une autre situation lui permettant de se rappeler un moment ” charnière ” de son passé.

Ainsi, seuls les Hodge s’en sortent et on affine épisode après épisode les blessures au sein du couple de Bree et Orson. S’il y a une intrigue que j’ai trouvé mal gérée dans la série, c’est celle de l’alcoolisme de Bree mais cette fois j’ai bien aimé la façon dont on remet ce problème sur la table et le parallèle entre le boisson et la boulimie de travail de Bree permet de mieux comprendre le personnage. Orson après avoir à plusieurs reprises exprimé sa frustration devient plus doux et est celui sur lequel Bree peut se reposer. J’avais eu assez peur de la transformation d’Orson en salaud sans cœur mais on arrondit les angles ce qui permet de mieux le comprendre même si on reste indéniablement du côté de Bree dans cette histoire. Qui plus est, Katherine trouve le mot juste. Orson insiste tellement pour travailler pour et avec Bree, hors on le sait tous, travailler pour Bree doit être tout sauf facile vu la maniaquerie maladive du personnage.

Si l’on est derrière Bree avec raison, j’ai été derrière Tom dans l’intrigue des Scavo. On nous annonce par flash back interposé qu’il a fait une crise cardiaque à la pizzeria et que depuis il veut davantage dans la vie qu’une petite existence tranquille. Cela explique sa super voiture rouge pompier et le groupe de musique. Il n’empêche Lynette est vraiment une émasculatrice née. Elle accorde à Tom quelques libertés mais ne se gène néanmoins pas pour le sermonner comme s’il était l’un de leurs enfants. Certes l’idée de Tom de tout vendre pour parcourir les Etats Unis dans un mobil-home était totalement ridicule mais il n’empêche, l’attitude de Lynette m’a horripilé au plus haut point. Qui plus est, elle prend beaucoup trop Tom pour acquis comme s’il était son petit chien. Je l’ai toujours dit, les Scavo sont le roc de Wisteria lane. Et bien justement, je vois là une raison pouvant les faire rompre pour de bon car cette fois la menace ne vient pas de l’extérieur mais bien de l’intérieur de leur couple. Cela dit, on connaît le schéma de l’intrigue des Scavo donc c’est sans doute une mise en danger pour mieux les rapprocher.

Chez les Solis, on continue sur le même thème de Gabrielle étant en manque de son ancienne vie et en toute logique on nous montre les moments où elle a appris qu’elle était enceinte. Et là, que c’est bon de retrouver la Gabi glamour, colérique et égoïste. Cela nous montre à quel point elle a changé. D’ailleurs elle le dit, elle ne se rappelle plus de l’époque où elle n’avait pas d’enfants. Certes c’est une menteuse, elle s’en est encore rappelé pas plus tard qu’avant la fête pour Karen McCluskey mais c’est Gabi, elle doit bien garder un côté un peu bitchy comme quand elle pousse ce pauvre aveugle de Carlos qui se casse la figure. D’ailleurs comme on prend les conversations en cours au début, j’ai cru que Gabrielle avait découvert que Carlos avait retrouvé la vue. Dans un sens, j’aimerai qu’on arrête avec cette intrigue d’aveugle mais de l’autre c’est plutôt osé de faire durer cette histoire alors que dans les soaps les aveugles voient à nouveau et les paralysés se mettent à remarcher. On verra si la série osera ou pas.

Susan se tape le moins intéressant car on a la mauvaise surprise de retrouver Susan la drama queen chiante, amoureuse transie de Mike. D’ailleurs son flash back est celui remontant le moins loin dans le temps ce qui rend un peu ridicule le changement d’attitude de Susan fermée à l’amour et tout cela comme je l’expliquai dans l’article du season première. Là on va un peu trop vite car on passe de la Susan romantique à la Susan Ice queen un peu trop vite. Qui plus est sa relation avec Jackson évolue de façon assez étrange. Ainsi le beau gosse est présent à la soirée anniversaire, hors il n’a jamais été présenté aux autres voisines et Susan n’a jamais parlé de lui. De toute façon, Jackson rompt avec Susan et se paye le luxe d’embrasser Katherine alors…

Madame McCluskey étant trop présente en ce début de saison par rapport aux autres années, on met la petite vieille au repos en la faisant passer pour folle. Et cela on le doit au méchant Dave qui est finalement le meilleur méchant de la série depuis Paul Young. J’adore sa manière dont il manipule son voisinage. Par contre Mary Alice en dit un peu trop en insinuant que McCluskey hors jeu, Dave va pouvoir se concentrer sur sa vengeance sur un homme de Wisteria lane. Lequel ? Ben, je continue d’hésiter entre Mike (lié à l’accident) ou à Carlos vu qu’il est aveugle.

Bilan : Et bien c’est loin d’être terrible. Le principe était un vraie bonne idée afin d’explorer des événements qui nous avaient échappés mais l’ensemble ne prend pas et se révèle au fond presque anecdotiques. De plus les préparatifs de la soirée d’anniversaire prennent une plombe et donc on n’a jamais l’impression de voir cet épisode réellement démarrer. Et comme toujours depuis le début de la saison, le manque d’interaction entre les différentes actrices fait cruellement défaut ce qui rend la série moins dynamique et quelque peu déshumanisée voire mécanique.


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