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La fin des Open-bars ?

Publié le 27 octobre 2008 par Thierry

cocktail.jpg Notre ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a récemment déposé un projet de loi visant l'interdiction des open-bars.

Il y a maintenant plus d’un an et demi, j’ai écrit un article sur l’alcool dans les écoles de commerce. Vous avez été nombreux à m’envoyer des e-mails pour me faire part de vos inquiétudes et de vos remarques concernant ce sujet.

Aujourd’hui, de l’eau a coulé sous les ponts et le problème est une nouvelle fois relancé par notre ministre de la santé Roselyne Bachelot et sa loi prévoyant entre autre l’interdiction des open-bars.

Au moment de l’écriture de mon premier article, je débutais ma première année à l'ESCE et je dressais un bilan des soirées open-bars. Aujourd’hui, je suis en 3e année et j’ai assisté à de nombreuses soirées open-bars (moi-même ayant été membre du BDE). Je me rends compte avec le peu de recul que j’ai, que les soirées Open-bars de l’ESCE sont très « soft » par rapport à d’autres écoles où les excès sont fréquents.

La promo de l’ESCE Lyon étant assez petite, nous connaissions chaque étudiant et bien que le nom open-bars figurait à l’entrée des soirées, AUCUN coma éthylique ou excès de ce style ne s’est produit à l’ESCE durant ces 2 dernières années.

Quand un étudiant était trop ivre, nous jugions d’arrêter de le servir, open-bar ou non ! Je pense qu’il faut un peu de bon sens et avoir assez de charisme pour refuser de servir un étudiant lorsque ce dernier a trop bu afin d’éviter tous problèmes.

Aujourd’hui, la question de l’appréciation ne se pose plus, ou plutôt presque plus, étant donné que Roselyne Bachelot, la ministre de la santé actuelle a déposé ces derniers jours un projet de loi visant à interdire les open-bars.

Ce projet n’est que la continuité dans ce qui avait déjà été entrepris auprès des écoles de commerce ; depuis mars, 30 établissements de la Conférence des grandes écoles sur 200 ont fait signer à leurs étudiants une charte visant à limiter l'achat à 4 consommations, à interdire la vente d'alcool fort pur et à distribuer gratuitement des boissons sans alcool. Le texte prévoit d’ailleurs d'exclure l'étudiant qui déraperait.

Découvrez aussi "L'alcool et les écoles de commerce", mon premier article écrit en Janvier 2007


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