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Résumé des épisodes précédents

Publié le 29 octobre 2008 par Juventina

Mardi 21 - La Grinta

La machine Champions League est lancée, elle commence même à prendre de la vitesse. Chacun a fait ses comptes. Chacun sait ce qu’il lui reste à faire. Et chacun y va de bon cœur: ils nous claquent des buts dans tous les sens.

Pendant que l’OL est mené 2-0 du côté de Bucarest, le Barça commence consciencieusement à marquer les premiers de ses 5 buts contre Bâle. Ce qui énerve Arsenal, qui se dit qu’après tout, y a pas de raison: eux aussi, ils sont capable d’en mettre 5 (et c’est Fenerbahçe qui trinque). Forcément, l’OL se sent obligé de s’aligner. Et en met 5 à l’ouest. Alors Villareal se dit que puisque c’est comme ça, bah eux, ils vont en mettre 6 (et pour le coup, c’est l’obscur Aalborg qui trinque).

Bon, bien sûr, là, je résume. Fatalement, c’est un peu confus. Mais au moins, ça évite de s’appesantir sur les faiblesses de Lyon, qui persiste à jouer à (se) faire peur. De toute façon, ce soir, la logique veut quand même que les regards soient tournés vers Turin, où la Juventus reçoit le Real de Madrid pour le classico européen.

En championnat, le Real va relativement bien, merci. Mais la Vieille Dame végète en milieu de tableau, suite à une longue série de match nuls, et achevées par deux défaites consécutives. Pour ne rien arranger, il y a davantage de joueurs à l’infirmerie que sur le terrain, et on insinue plus ou moins ouvertement que le staff aurait mal géré leur préparation. Bien sûr, l’entraîneur, Claudio Ranieri, conserve toute la confiance du Président et de la Société (cela dit, il y a des noms qui commencent à circuler, juste au cas où…). Autrement dit, c’est la crise. Mais faut pas le dire au président. A la limite, il veut bien parler de période délicate. Voire même de période la plus délicate depuis [s]on arrivée au club. Mais surtout, qu’on le lui parle pas de crise. Sinon, il nous fait une JMA, genre: « Je ne veux pas faire de polémique mais… » et là, vous en prenez pour des plombes. Bref.

Heureusement, la Juve a toujours son capitaine. Un Del Piero assez inspiré pour ouvrir le score et mener son équipe à la victoire. Une victoire remportée aux tripes, mais une victoire quand même. Du coup, le président aime Ranieri qui aime ses joueurs qui aiment Ranieri qui aime son président. C‘est beau.

Mercredi 22 - Les grandes (dé)espérances

La machine Champions League est essouflée. Chacun a fait ses comptes. Chacun sait ce qu’il lui reste à faire. Et chacun fait ce qu’il peut…

La bonne nouvelle, c’est que les Chupa Boyz réussissent (enfin) à remporter un match de Ligue des Champions. Ce n’était jamais que Cluj, mais 3 points, c’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim. L’art et la manière peuvent attendre.

La mauvaise nouvelle, c’est que l’OM n’arrive (toujours) pas à gagner en Ligue des champions. Ils nous proposent d’ailleurs un cour magistral sur l‘art et la manière de s‘enfoncer. Et il fallait que ça tombe contre le PSV Eindhoven.

La moyenne nouvelle, c’est que finalement, la Champions League peut parfois être aussi chiante que la Ligue.

Samedi 25 & Dimanche 26

A Turin, c’est jour de derby: Juventus - Toro, et c’est la Juve qui gagne. On est content pour eux. On est surtout content pour nous. Maintenant que la presse lève le pied sur les malheurs de la Vieille Dame, on va pouvoir se pencher sur le cas Mourinho, très en colère contre la France qui lui abîme régulièrement Vieira. Et contre ses joueurs qui n’en font parfois qu’à leur tête. En fait, il se cherche juste des excuses pour chougner. En vrai, il est surtout vexé parce qu’en Italie, il tenait la tête du classement dans la catégorie entraîneurs & beau gosse. En Ligue des Champions, il s’est fait doublé par Pep Guardiola. Ça l’énerve tellement qu’il veut retourner en Angleterre. Mais du côté d’Old Trafford, cette fois.

Journée tranquille en France: Lyon cafouille face à Auxerre, Nice vole Bordeaux, Monaco n’y arrive pas face à Toulouse, et Grenoble nous refait le coup du promu appliqué en balayant joyeusement Saint-Etienne.

Par chance, en France aussi, il est venu le temps du classico. Le PSG fait son chaud au Vélodrome, et l’on en viendrait presque à penser que finalement, bah oui, Paris, c’est magique. Ou alors, c’est encore JMA qui fait mumuse avec des poupées et des aiguilles. En tous cas, il peut être content, JMA.

Déjà, l’OM reste encore un peu en retrait au classement. Surtout, il clame de nouveau haut et fort qu’il veut garder Fred. Les déclarations d’amour de JMA à Fred, c’est un peu comme les hirondelles qui annoncent le printemps, sauf que ça annonce le mercato. Il voudrait bien le fourguer, son Fred, mais il ne peut plus le proposer au PSG. D’abord parce qu’apparemment, le PSG va mieux, merci. Ensuite, parce qu’en essayant de leur vendre son brésilien, il a énervé Pedro Miguel Pauleta. Alors JMA était très ennuyé, mais ce soir, ça va mieux. Il va pouvoir le proposer à Pape Diouf. Ça va peut-être énerver Di Meco, mais Di Meco, tout le monde s’en fout.

Lundi 27 - First I was afraid, I was pretrified…

Eric Gerets a survécu au PSV Eindhoven. Il survivra au classico. Mais ce n’est qu’un homme, et il n’en sort pas indemne. Depuis hier, le malheureux a mal à son Ben Arfa.

Mardi 28 - Dans un grand vent de fleurs…

En Italie, on s’aime chaque jour un peu plus. Del Piero aime Ranieri qui aime Amauri qui aime Nedved qui aime Giovinco qui aime Del Piero qui aime Ranieri qui aime tout le monde, même le président. Du coup, France 3 envisage de délocaliser son mythique « Plus Belle la Vie » pour l’installer à Turin. Heureusement, à Marseille, ça s’arrange aussi: Gerets et Ben Arfa ont échangé des bisous. Alors, c’est vrai, on se pose des questions (et on ne veut pas forcément connaître les réponses…) mais quand même, tout le monde est soulagé!

  

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