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Sarkozy, une énergie renouvelable

Publié le 30 octobre 2008 par Chroneric

Notre président aurait-il un complexe d'infériorité ? Il veut être partout, s'occuper de tout, gérer tous les problèmes. Alors qu'il a tenté d'interdire une poupée molle d'être commercialisée comme le roi aurait interdit un pamphlet en son époque, il essaye de gérer la crise financière à lui tout seul en organisant des réunions internationales et en imposant ces solutions. Pourquoi pas. Mais il ne doit pas tout porter sur ces frêles épaules. Il va finir par nous faire un infarctus. Pourquoi agit-il ainsi ? A part se faire remarquer, qu'attend-il précisément ? On peut analyser la situation et son état d'esprit de plusieurs façons.

Premièrement, on le sait, notre président a plutôt un esprit américain. Un esprit de conquête qui le mène sur tous les fronts et sur tous les continents. A l'instar du président américain, il est obsédé par un interventionnisme aigu. Crise financière mais aussi infirmières bulgares, Afghanistan ou Chine démontre sa volonté de vouloir régler les problèmes pour dire au monde combien il est efficace et incontournable. "C'est moi qui l'ai fait". Son désir caché est peut-être un jour de remplacer son confrère outre-atlantique sur la scène internationale. Faire de la France la première puissance, ainsi qu'elle l'était sous Richelieu ou Mazarin. Je n'irai pas jusqu'à le comparer à Napoléon qui voulait conquérir des territoires, à part peut-être pour la taille.

Deuxièmement, depuis peu, le mandat d'un président n'est que de cinq ans. Cinq années pour convaincre et marquer l'histoire. Comme il n'est pas sûr qu'il soit réélu ni qu'il se représente d'ailleurs, il engage de nombreuses réformes et de nombreuses actions ou interventions à tout va. Comme l'expliquent les différents Premiers ministres de la Vème république dans l'émission L'enfer de Matignon sur France 5 le lundi, le temps n'est pas perçu de la même manière selon que vous êtes au pouvoir, dans un syndicat ou simple citoyen. Il faut donc agir au mieux en luttant contre les lenteurs administratives ou parlementaires. Nous aurions donc un hyper président qui lutte contre le temps qui passe vite pour lui et doucement pour nous. S'il pouvait se servir de la machine à remonter le temps de H. G. Wells, il ne s'en priverait pas je pense.

Troisièmement, c'est peut-être simplement sa nature. On l'a toujours connu comme ça. Quand il était ministre de l'intérieur, il était par monts et par vaux. Il allait même jusqu'à faire le travail de ses collègues ou de son chef même. Son ambition présidentielle cachée mais dévoilée à son miroir le matin en se rasant y était peut-être pour quelque chose. Ceci étant dit, ce doit être tout de même un hyperactif, comme le trahissent ses tics de haussement d'épaules et de hochement de la tête. Je pense que ses parents pourraient témoigner combien, petit, à l'école, il était une pile électrique et combien il a été dur de le maîtriser. Je ne suis pas psychologue, mais il me semble que nous vivons actuellement l'explosion de ses frustrations juvéniles, un vrai feu d'artifice !

Nous le changerons plus maintenant, il faut laisser faire. De son passage, il en ressortira sans doute deux ou trois points positifs. Il doit avoir un bon fond, comme tout à chacun, en grattant un peu…


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