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Longtemps critiquées pour leur ambivalence vis-à-vis des régimes autoritaires, les firmes américaines Google, Yahoo, Microsoft et d'autres devraient dévoiler ce mardi un code de conduite à adopter dans les pays « répressifs », rapporte le Wall Street Journal. Le quotidien avait déjà évoqué l'initiative l'été dernier.
Fruit de travaux lancés il y a deux ans, ce code porterait sur les principes de libre expression et de protection de la confidentialité des données privées. A l'origine de l'initiative (Global Network Initiative), des organisations dont le siège est installé aux Etats-Unis, comme'Human Rights First', 'Committee to Protect Journalists', 'Center for Democracy and Technology' et 'Business for Social Responsibility'. A la suite de pourparlers, les géants des technologies de l'information auraient accepté de se conformer aux principes édictés avec l'aide d'experts « indépendants ». En revanche l'entité 'World Organization for Human Rights USA' n'a pas signé, arguant des insuffisances du texte.
Pour mémoire, début 2006, Google a été le premier acteur mondial de l'internet à reconnaître sa participation à la censure du Net chinois, avant de se déclarer prêt « à revenir en arrière ». De son côté, Yahoo, accusé par des organisations comme Reporters sans frontières et la World Organization for Human Rights USA d'avoir fourni aux autorités chinoises des informations sur des internautes emprisonnés depuis, a fait son mea culpa fin 2007.