Comme l'Etat a apporté beaucoup d'argent (360 milliards d'euros tout de même) pour sauver le système bancaire français, notre président est venu leur rappeler qu'il s'agissait d'un "Contrat moral" entre eux et la France et il a annoncé qu'il allait nommer un médiateur par département pour vérifier si tout se passait comme prévu.
Malheureusement, tout ceci relève de l'incantation car l'Etat a donné beaucoup d'argent, mais sans entrer dans le capital, ce qui lui aurait donner des voix au conseil d'administration. Oui, je sais, on appelle ça une nationalisation, l'affreux truc de gauche que Mitterrand avait réalisé en 1981. Pourtant, Gordon Brown au Royaume Uni n'a pas fait mieux en nationalisant au moins partiellement les banques du pays. Même aux Etats Unis, on a fait de même ! En France, on a donné les sous, mais sans contrepartie si ce n'est ce fameux Contrat moral. Parler de morale à un financier, c'est comme vendre un peigne à un chauve, il ne sait pas quoi en faire !
Sarkozy a promis des vérifications. Ok, mais comment faire ? Dans la pratique, c'est impossible et il le sait pertinemment. Son discours n'était pas à l'usage des banquiers, mais des particuliers qu'il veut persuader de ses efforts permanents pour endiguer la crise. Pour le moment, il ressemble plutôt à Don Quichotte luttant contre les moulins à vent, mais il ne faut pas que ça se voit et que ça se sache !
Alors, messieurs les banquiers, soyez sympas, prêtez l'argent que les contribuables vous ont avancé ! Je sais, ce n'est pas très efficace comme méthode, mais c'est bel et bien ce que vient de faire Sarko !
Dominik
Tags : Nicolas Sarkozy, restriction de crédit des banques, crise financière mondiale,traders, Etat, 360 milliards d'euros, contrat moral, conseil d'administration, nationalisation, Gordon Brown, Grande Bretagne, USA, Etats Unis, François Mitterrand, Don Quichotte et les moulins à vent
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