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ne chantez pas la mort

Publié le 31 octobre 2008 par Pjjp44




" L’ Ankou, est la mort personnifiée. Il est représenté sous la forme d’un homme grand et maigre aux cheveux longs et blancs ou d’un squelette. Vêtu de noir ou d’un linceul, il porte un feutre noir à larges bords sous lequel brillent deux chandelles en guise d’yeux. Il arbore également une faux à tranchant en dehors qu’il lance en avant pour frapper ses victimes et qu’il aiguise avec un os humain. Debout sur sa charrette à deux chevaux dont le grincement des essieux est le pire des présages, il sillonne les campagnes en faisant pivoter sa tête à sa guise autour de sa colonne vertébrale Ainsi, rien ne lui échappe et malheur à qui se trouve sur la route du funeste convoi ! "source: culture breizh


le site des cimetières , c'est en quelque sorte: l'encyclopédie, avec tout ce que vous avez jamais ou toujours voulu savoir sur le sujet

"Ne chantez pas la Mort, c'est un sujet morbide. Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit.Les gens du show-business » vous prédiront le bide »C'est un sujet tabou... pour poète maudit. La Mort... La Mort...Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles, il semble que la Mort est la soeur de l'amour la Mort qui nous attend, l'amour que l'on appelle et si lui ne vient pas, elle viendra toujours. La Mort... La Mort...La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse un squelette, un linceul, dans la main une faux mais, fille de vingt ans à chevelure rousse, en voile de mariée, elle aura ce qu'il faut. La Mort... La Mort...De grands yeux d'océan, la voix d'une ingénue un sourire d'enfant sur des lèvres carmin. Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin. La Mort... La Mort; Requiem de Mozart et non Danse Macabre pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns ! La Mort c'est la beauté, c'est l'éclair vif du sabre c'est le doux penthotal de l'esprit et des sens. La Mort... La Mort...Et n'allez pas confondre et l'effet et la cause. La Mort est délivrance, elle sait que le Temps quotidiennement nous vole quelque chose, la poignée de cheveux et l'ivoire des dents. La Mort... La Mort...Elle est euthanasie, la suprême infirmière. Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu près du soldat blessé dans la boue des rizières chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu. La Mort... La Mort...Le Temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre. La Mort, c'est l'infini dans son éternité mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre ? Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter La Mort... La Mort...La Mort ?..." - ne chantez pas la mort-jean roger caussimon-

les jardins de mémoire de pluneret (morbihan)

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