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Meurtre de Jennifer Mary: Non-lieu prononcé

Publié le 31 octobre 2008 par Bigounours

Jennifer_mary Le 20 mars 2001 à 15 h 30, Jennifer Mary, 14 ans, quitte le collège de Pierre-de-Coubertin de Cormontreuil (Marne) où elle est élève en classe de cinquième. La jeune adolescente n'a que quelques centaines de mètres à parcourir à pied pour rejoindre sa maison du quartier Val-de-Murigny à Reims. Aux environs de 17 h 30, sa mère, Corinne Coutin, qui vit seule avec ses quatre enfants, découvre avec horreur le corps sans vie de sa fille en regagnant son domicile.

Jennifer a été poignardée par son agresseur au dos, à la poitrine et aux jambes. Elle n'a pas subi de violences sexuelles et aucun vol n'a été constaté dans la maison. Seule une armoire est en désordre. A l'intérieur les enquêteurs y retrouvent l'arme du crime.

Les policiers orientent immédiatement leurs investigations vers les proches de la famille et notamment vers les deux amants de la mère. L'un d'eux, Franck Philippart, est plus particulièrement soupçonné. En dépit de la faiblesse du dossier, ce dernier est mis en examen et écroué du 19 février au 4 juillet 2002. Le mobile avancé par les enquêteurs est complexe. Délaissée par son amant, Corinne Coutin aurait eu l'intention de tout dire à son épouse. Jennifer aurait ensuite surpris quelqu'un en rentrant chez elle en train de fouiller dans les tiroirs de la maison à la recherche de documents compromettants.

Depuis, Franck Philippart a bénéficié d'une expertise psychologique favorable dans lequel il est décrit comme "un homme très attaché à sa femme et à ses propres enfants […] exempt de perversion sexuelle…".

L'absence de preuve matérielle a finalement conduit la chambre d'instruction à délivrer une ordonnance de non-lieu en faveur de Franck Philippart.

Cette décision a été mal accueillie par la famille de la jeune adolescente et particulièrement par sa mère qui a déclaré au journal l'Union: "C'est difficile de croire en la justice après ça. Moi-même, je me suis retrouvée en garde à vue. Des personnes connaissent la vérité mais se taisent. J'ai encore eu la chance de ne pas être en prison à leur place. J'ai ma conviction mais elle ne changera rien. Je ne suis bonne qu'à me taire et à souffrir. Ou alors me faire justice moi-même et rejoindre Jennifer."

Sept ans après le drame, le mystère demeure donc entier.

Source: L'Union

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