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Permis d’alcool révoqué du restaurant Les Princesses d’Hochelaga

Publié le 01 novembre 2008 par Ttiger


Au terme d’une enquête policière de près de trois ans, la Régie des alcools vient de révoquer le permis du restaurant Les Princesses d’Hochelaga, un établissement de «serveuses sexy» accusé d’exploiter l’érotisme sans permis.

Jeudi dernier, le restaurant a perdu son permis d’alcool, car une enquête de la section Moralité alcool et stupéfiants de la police démontre que les serveuses s’y «offrent dénudées, en spectacle».

Or, le restaurant ne possède pas de permis de spectacle avec nudité.

«Ils disent qu’on exploite l’érotisme, mais c’est juste des serveuses sexy, il n’y a pas de spectacle», réplique l’un des propriétaires, Raynald Morrissette.

Les infractions reprochées ont été notées par les enquêteurs lors de neuf visites au restaurant de la rue Hochelaga, entre 2004 et 2007.

Les limiers ont noté que les serveuses travaillaient avec les seins nus et qu’on voyait même leur «bas du corps», à peine caché par un petit voile transparent, un «sous-vêtement de type G-string» ou une «culotte très courte en dentelle».

Autre reproche : l’utilisation fréquente des téléviseurs de l’établissement à des fins érotiques.

«De vieux films pornos étaient présentés sur trois des quatre écrans télé dans le restaurant», lit-on dans le résumé du témoignage d’un enquêteur en cour.

Les films XXX ont été remplacés depuis par des émissions sportives.

Bière sans nourriture

Les propriétaires expliquent qu’ils ont tenté d’obtenir un permis leur permettant de présenter de la nudité, mais qu’il leur a été refusé en raison du secteur où ils se trouvent, près du Stade olympique.

Ils disent avoir essayé de se conformer aux directives des autorités, sans succès. «On a donc essayé, pendant un mois ou deux, avec des serveuses portant un G-string et ayant les seins cachés, mais le chiffre d’affaires a énormément diminué», a témoigné M. Morrissette.

Le commerce a aussi été blâmé parce que les policiers ont réussi à y acheter de la bière sans nourriture, comme dans un bar, ce qui est interdit dans un restaurant.

Des serveuses ont même proposé aux agents de leur facturer un spaghetti à 1 $ ou une pizza à 50 cents, pour contourner la loi et leur servir de la bière.

Des clients ont aussi été vus en train de boire au bar, sans commander à manger.

M. Morrissette ne nie pas cette entorse à la loi, mais déplore que ses employées aient été «piégées» par la police.


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