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Le conseiller, le responsable et moi

Publié le 01 novembre 2008 par Mmedecons

Pas de résumé de semaine en ce weekend.

Un début de semaine plutôt mou, donc rien à raconter de très intéressant.

Reste le vendredi qui a achevé cette semaine dans tous les sens du terme.

Enfin l'histoire commence plutôt jeudi soir.
Je reçois une assignation de mon conseiller ORP (équivalent de l'ANPE en France).

Une assignation super sympathique me proposant de postuler à une certaine place.

Normalement, tout chômeur sauterai de joie...

Moi, pas trop beaucoup.
Surtout qu'il est noté que je devais postuler avant le 30 octobre, et ce qui est con, c'est que le 30, c'était jeudi. 

Mais ce qui me rebute le plus, c'est que je me plaît bien dans ma petite formation. Qu'on me trouve des tas d'occupation en rapport avec mes connaissances et qu'on me motive sévère à reprendre une vrai formation avec un vrai diplôme à la fin. 

Du coup, abandonner ce chemin pour reprendre la route des usines, franchement, j'ai du mal.

Mais la logique de l'ORP veut que dès qu'une occasion de travailler se présente, formation ou pas, je dois bosser.

Alors Frustration, ma copine de toujours, pointe son nez et me rend un peu morose. J'en cogite toute la nuit et au matin, je me dis "Bon, cette fois, tu laisses pas ta chance filer comme une gourdasse".

Alors, j'arrive au boulot (enfin formation) et je demande à parler illico a mon responsable. Je lui montre ce satané papier et il hoche la tête, dépité. 

Moi : Je pense que vous ne pouvez rien y faire
Responsable : Normalement, non...
Moi : C'est con quand même, je me plaît beaucoup ici, et franchement, vous avez le don de me motivé, j'étais enfin en train de trouver ma voie.
Responsable : Écoutez, postulez quand même, car ce qui est sûr à 100%, c'est que si vous ne le faite pas, on vous pénalise au niveau du salaire. Si vous êtes prise, on avisera.

Je vous explique quand même pourquoi il est de mon avis.
La place en question, c'est bosser dans un stock de sappe, les déballer, les étiqueter. En gros le boulot bien chiant qui ne demandera aucune de mes capacités. Certes, il n'y a pas de sot métier, mais j'ai vraiment pas envie de finir la dedans. J'en ai déjà trop fait.
Mon responsable à remarquer que j'étais douée pour un tas de truc, mon problème étant qu'il faudrai un jour que je me spécialise dans un de ces domaines, en gros que je valide mes connaissances avec un diplome.
Pour résumé, il m'a fait remarqué que j'étais en train de gâcher mes chances dans un programme de formation dans l'industrie.

Donc, après ce court entretien, j'appele la boîte en question qui m'apprend que la personne de contact ne sera là que lundi.
La poisse, si je postule trop tard, bah, pénalisation au niveau du salaire.
Bon en même temps je m'en fou, il y a déjà les huissiers qui pompe à la source, ca fera moins d'argent pour eux.

Du coup, j'appel mon conseiller pour lui dire que son courrier, bah je l'ai reçu un poil trop tard. Il me répond qu'il s'en fiche un peu, faut que je le note sur la fiche qui accompagne le courrier c'est tout.

Alors je vois mon responsable faire des aller-retours entre son pc et le téléphone. Je le vois magouiller plein de truc, envoyer des emails, s'agiter quoi !
Il revient vers moi, presque essouflé mais avec un sourire qui en dit long.

Responsable : Alors, écoutez, on attend lundi !
Moi : Ah oui ?
Responsable : Oui oui vous verrez !


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