Magazine Humeur

Le chaudron syrien - La guerre nécessaire

Publié le 02 novembre 2008 par R-Sistons

Mes amis,

J'interromps ma petite semaine de congés commencée ce matin, après avoir rédigé ma Lettre à Sarah Palin (précédente parution), pour vous laisser cet article sur des événements lourds de danger. La situation est explosive. S'agit-il d'une première étape vers l'invasion de l'Iran ? Jusqu'au bout, l'Administration Bush accumule les erreurs. Lisez. L'Actualité est angoissante. Crise, et comme je l'ai écrit dans ma dernière parution, guerre économique secrète (un article peu diffusé, à lire absolument, il est traduit de l'arabe et envoyé par notre ami de l'Atlas Alternatif, cet excellent site d'information, bien documenté, sérieux). Et tout ce qui se prépare dans les coulisses.... Immonde.

Les décideurs devraient se retrouver en prison pour tous leurs crimes contre l'humanité; Qui aura l'audace de les poursuivre ? Plainte commune ? 

Voici donc ce nouveau chaudron, syrien cette fois, les Américains bombardent comme ils respirent. Quel mépris de la vie humaine ! Et ainsi que je l'ai écrit dans une précédente parution, ils nous préparent des guerres juteuses pour leurs financiers...

Révoltante, aussi, cette insistance américaine à dénoncer l'avortement, le respect de la vie non encore née, quand on tue sans état d'âme celle qui est née... Oui, les mois qui viennent seront décisifs pour l'avenir de l'humanité. L'actuelle Administration est assez folle pour lancer, avant de quitter la scène,  un baroud d'honneur... planétaire ! On se sent si impuissant...

Je fais appel aux juristes parmi vous pour étudier les modalités d'une action en Justice commune contre les assassins qui gouvernent le monde... A bientôt, Eva



Le chaudron syrien



Le chaudron syrien - La guerre nécessaireLe 26 octobre, un hélicoptère américain lançait un raid à la frontière syro-irakienne tuant 8 personnes (dont 4 enfants et un couple marié -
http://www.counterpunch.org/kampmark10312008.html) dans un village syrien. Il visait officiellement un chef proche d’Al-Qaida, Abu Ghadiyah, dont Damas dément cependant qu'il se trouve sur son territoire. La même semaine les drones états-uniens tuaient 32 personnes au Pakistan (Waziristan).

Ces deux attaques contre des pays souverains suscitent des réactions hostiles dans l'opinion publique internationale y compris chez les alliés ou ex-alliés de Washington. Les Britanniques eux-mêmes se sont indignés de l'agression contre le Pakistan (
http://dailytimes.com.pk/default.asp?page=2008\11\01\story_1-11-2008_pg7_25). En ce qui concerne la Syrie, le gouvernement irakien pro-américain s'est senti embarrassé par les frappes. Ni le Premier ministre Nuri al-Maliki ni le Président Jalal Talabani n'avaient été préalablement informés de l'attaque(http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/JK01Ak05.html).

La Syrie est l'objet d'agressions fréquentes de la part des Etats-Unis et d'Israël. Le gouvernement de Tel-Aviv avait bombardé Deir Al-Zour, en septembre 2007. Des "accidents" mystérieux ont eu lieu sur le territoire syrien : l’assassinat d’Imad Mughniyeh, leader du Hezbollah, assassiné à Damas, en février dernier, celui du général Mohammed Suleiman, conseiller pour la sécurité du président Assad, assassiné à Tartous, ville côtière au nord de la Syrie, il y a environ deux mois (
http://fr.rian.ru/analysis/20081028/117998491.html). "Le dénominateur commun de toutes ces opérations est que plus personne ne prend la Syrie au sérieux, étant donné les violations répétées de sa souveraineté. Le pays n’a sans doute jamais connu une telle instabilité." conclut même le quotidien israélien Haaretzhttp://www.courrierinternational.com/article.asp ?obj_id=90851).

Par delà le succès militaire très douteux de ce qui est peut-être une des dernières opérations de l'administration Bush, l'effet politique, lui est désastreux, dans la région. Les sunnites iraquiens qui ont été bien traités par la Syrie depuis 2003 (des centaines de milliers y sont d'ailleurs réfugiés, un certain nombre de leurs "tribus" étant à cheval sur les deux côtés de la frontière) ont été exaspérés par cette attaque contre leur voisin et pourraient se montrer plus réticents à aider les Etats-Unis à combattre Al Qaida dans le cadre des Awakening Councils (conseils des sages). Les chiites redoutent que l'attaque contre la Syrie soit une étape dans une reprise du processus de guerre contre l'Iran. Le néoconservateur John Bolton, ex ambassadeur de Bush aux Nations-Unis, a d'ailleurs à nouveau agité le spectre de la guerre sur la chaine saoudienne al-Arabiya (émission Bi Saraha) - voir l'analyse de Sami Moubayed sur Asia Times Online
http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/JK01Ak05.html.

Surtout le regain d'anti-américanisme que cela provoque en Irak rend difficile la signature de l'accord avec le gouvernement de Bagdad sur le statut des forces d'occupation états-uniennes (Status of Forces Agreement - SOFA) dont le mandat validé a posteriori par l'ONU prend fin cette année.

Le chaudron syrien - La guerre nécessaireOn peut se demander quelles seront les répercussions en Syrie même où la volonté de "normaliser" les relations avec les Occidentaux reste forte. Mardi 28 octobre (
http://english.people.com.cn/90001/90777/90854/6525377.html), le ministre danois des affaires étrangères Per Stig Moeller, après une rencontre de deux heures avec le président Assad, a assuré Ehoud Olmert de l'intention "très sérieuse" du leader syrien de reprendre les négociations avec Israël.  Sur la table des négociations, la restitution du Golan et la normalisation des relations entre les deux Etats, en échange de l'abandon du soutien de la Syrie aux groupes armés palestiniens, au Hezbollah, et à l'Iran (http://www.haaretz.com/hasen/spages/1033028.html). Pour l'heure le durcissement de Damas se manifeste surtout à l'égard des Etats-Unis. A titre de représailles contre les bombardements, le gouvernement syrien a suspendu la présence des gardes à la frontière irakienne qui freinaient les infiltrations possibles de résistants. Damas agit d'ailleurs sous la pression de la rue. Des milliers de Syriens ayant manifesté contre l'agression américaine le 30 octobre, le centre culturel de ce pays a dû être fermé (http://www.syria-today.com/pkg05/index.php?page=show_cat&ex=2&dir=c&cat_id=26). Le général américain David Petraeus nommé vendredi commendant central (Centcom) des forces du Moyen-Orient aurait proposé cette semaine de se rendre en Syrie pour y apaiser le ressentiment et oeuvrer à la séparation de la Syrie de son allié iranien, mais l'administration Bush, toujours partisane de l'épreuve de force, s'y serait opposée (http://abcnews.go.com/Politics/story?id=6148650&page=1).

FD

http://atlasalternatif.over-blog.com/article-24301554.html


D.S.K. un scandale financier dont on ne parle pas (anglais)
http://www.counterpunch.org/bond10292008.html (envoyé par FD)

Il y a peu, je vous parlais de la rumeur de guerre.
Je trouve à l'instant cet article, qui va dans le même sens


Le chaudron syrien - La guerre nécessaire

La guerre, une nécessité
pour la Finance américaine


La guerre est pour les Etats-Unis l
a condition de sa survie économique

Un document fort éclairant datant de 2003. Il est à craindre en effet selon cet article qu'une toute petite minorité de financiers internationaux envisagent la solution de la guerre à tout prix afin d'essayer de sauver l'hégénomie de cette grande puissance semblant blessée à mort :

La croissance à crédit

Les États-Unis ont financé leur croissance par l'endettement. En 2002, le pays connaissait son premier déficit budgétaire depuis 1997. Celui-ci a peu à peu sombré de 1,5 % en 2002, à 3,5 % en 2003 et devrait atteindre 4,2 % en 2004. A titre de comparaison, le pacte de stabilité budgétaire de la zone euro établit une limite à 3% 
 
La dette extérieure, qui était en 2000 de 3 600 milliards de dollars (39 % du PIB), est passée en 2003 à 6 500 milliards de dollars (58,5 % du PIB). Une inquiétante évaluation, réalisée par l'Office budgétaire du Congrès, indique que la dette devrait être de 14 000 milliards dans dix ans. L'ancien secrétaire au Trésor Paul O'Neil a, de son côté, effectué une étude selon laquelle le déficit des Etats-Unis dans les cinquante prochaines années atteindrait les 44 000 milliards de dollars.

Le 7 janvier 2004, le Fond monétaire international (FMI) a organisé une conférence de presse sur les politiques fiscales des Etats-Unis et leurs conséquences sur l'économie mondiale. L'organisation, pourtant créée et largement pilotée par Washington, s'est livrée à un véritable réquisitoire contre la politique économique de l'administration Bush. Selon le FMI, la dette extérieure des Etats-Unis a atteint un niveau sans précédent pour un pays industrialisé. Ce phénomène provoque une augmentation des taux d'intérêts et un ralentissement de la croissance mondiale.


Le pillage, seule stratégie face à la dette


Observant l'augmentation vertigineuses de la dette qui dépasse considérablement la solvabilité du pays, Robert Freeman s'interroge sur l'orientation économique choisie par l'administration Bush. Il existe, selon lui, cinq stratégies possibles.

La première consiste à lever des impôts et à payer les créances. Ce n'est clairement pas l'option retenue par l'administration Bush. La seconde consiste à imprimer des billets verts. Mais l'usage massif d'une telle solution entraînerait un effondrement inévitable de l'économie.

Une troisième stratégie, proposée par le FMI aux pays du Tiers-Monde, consiste à privatiser les biens nationaux et à les vendre à l'étranger. On pourrait penser cette option très improbable. Pourtant, en laissant baisser le dollars, l'administration Bush ne favorise pas seulement l'exportation: elle permet aussi aux capitaux étrangers de racheter des entreprises états-uniennes.

Une quatrième stratégie consiste à refuser de payer la dette, comme le firent les bolcheviques lorsqu'ils prirent le pouvoir en Russie. Pour Robert Freeman, cette option est « plus proche que ne l'imaginent la plupart des citoyens américains ».En effet, un part significative du déficit concerne le financement de la Sécurité sociale dont la privatisation devrait être l'une des priorités de Bush s'il remportait les élections de 2004.

Mais c'est une cinquième stratégie que l'administration Bush semble avoir résolument adopté. « En définitive, il reste le pillage, explique Robert Freeman Quand le remboursement de la dette d'une nation devient si important qu'il devient impossible de rassurer les créanciers, elle doit chercher une certaine source de richesse, n'importe quelle source ». Les Etats-Unis n'ont choisi d'attaquer l'Irak, ni parce que Saddam Hussein possédait des armes des destmction massive, ni pour instaurer la démocratie. L'objectif était de prendre le contrôle du pétrole, ou plutôt du marché international du pétrole.


Une croissance liée aux dépenses militaires

Les faits confirment l'analyse de Robert Freeman: sous l'administration Bush, l'économie des Etats-Unis a été orientée vers la guerre et la conquête.

L'administration a légitimé l'augmentation du déficit budgétaire par la nécessité de mener la guerre au terrorisme. Cette justification a aussi permis de déplacer les budgets des infrastructures sociales aux investissements pour la guerre. Les dépenses de défenses sont passées de 3,1 % du PIB en 2001, à 3,4 % en 2002 et à 3,5 % en 2003.

La croissance de ces dépenses publiques a profité aux entreprises privées d'armement. Ainsi, Northrop Gmmman a connu une hausse de 57 % de ses ventes entre 2002 et 2003 et est passé d'une perte à un bénéfice net. La division de défense de Boeing a accumulé un bénéfice d'exploitation en hausse de 38 %. Le chiffre d'affaires de Lockheed Martin, numéro un mondial de la défense, a augmenté de 23 %, tandis que sa division aéronautique voyait ses ventes augmenter de 60 %.

Mais d'après Robert Pollin, professeur d'économie à l'université du Massachusetts, les
dépenses pour la main d'oeuvre et les armements sont restées relativement faible. La part du lion est revenue à Halliburton, Bechtel et quelques autres groupes privés liés à l'administration Bush.

Ainsi, la croissance tant applaudie par les analystes touche principalement les investissements liés à la guerre. Pendant le deuxième trimestre 2003, en pleine guerre contre l'Irak, environ 60 % du taux de croissance étaient attribuables aux dépenses militaires.

Du refus de signer le Traité d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel, à la guerre contre l'Irak, en passant par le projet militaire titanesque de «guerre des étoiles» et la mise en place d'une guerre perpétuelle au terrorisme, tout indique la nouvelle orientation économique des Etats-Unis tournée vers la guerre et la conquête.

Au siècle dernier la reconversion d'une économie de guerre en économie de paix était
extrêmement difficile. La transformation d'une industrie à usage militaire était délicate. Aujourd'hui, la sophistication des armements la rend impossible. L'orientation économique prise par l'administration Bush est donc sans retour. La guerre est pour les Etats-Unis la condition de sa survie économique.
Source :
http://www.alterinfo.net/-RAND-Corporation-fait-pression-sur-le-Pentagone-pour-lancer-une-guerre-afin-de-sauver-l-economie-etasunienne-_a25471.html?PHPSESSID=e3e8b196fd4254cfc7bc49b650c329a2

p://www.alterinfo.net/Crise-financiere-ou-guerre-secrete-_a25421.html

p://www.alterinfo.net/Crise-financiere-ou-guerre-secrete-_a25421.html

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-24299146.html

Vidéos, la politique de Sarkozy
Elle apporte notamment quelques éclaicissements sur la politique menée par Sarko et sa clique :  élimination des services publics, partenariat public privé, sauvetage des banques sans contrôle de l'état etc... Crise planifiée..crise des subprimes- des big brother
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-24243656.html


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