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L'annonce de plus en plus tardive des chiffres catastrophiques du chômage en septembre (pire que ceux annoncés en août mais bien meilleurs que ceux qui se préparent en octobre (déjà connus) obligera notre Président entre deux avions à venir annoncer lui même comme un POMPIER VOLANT l'arrivée prochaine des secours . Les mesures risquent de fait ne pas correspondre ni aux attentes des FRANCAIS les plus fragiles (10 millions qui disposent de moins de 1000€ mensuels dont 7 millions avec moins de 847€) ni surtout ce qui est plus grave à la situation vécue depuis 6 mois par les PME mais pire encore celle qui verra au cours des 6 prochains mois la destruction partielle de notre tissus de minuscules PME. Moins de 1% de l'ensemble de nos 2 millions set cent mille entreprises comptent plus de 50 salariés en France c'est à dire à peine 30 000 entreprises. 96% en comptent moins de 20 ce qui est un accablant constat pour notre pays depuis toujours et du en large part à notre haute administration publique malgré le fait qu'elles fournissent 89% de l'emploi privé c'est à dire plus de 14 millions sur les 16 millions. Moins de 2000 entreprises françaises comptent plus de 500 salariés et fournissent à peine 2 millions d'emplois privés. (y compris les sociétés du CAC 40 dont le capital est aujourd'hui contrôlé par des investisseurs Anglo-Saxons depuis l'ouverture du capital de ces entreprises par Monsieur Fabius en 1982 et les années suivantes) La différence de traitement de l'Europe mais plus encore de la FRANCE réside dans la matérialité des aides réelles investies pour faire face à la crise. (virtuelles d'une part et réelles d'autre part) Certes l'annonce de 360 milliards d'aides engagées semble rassurant. mais de quoi s'agit il vraiment? 320 milliards ne sont que les cautions éventuelles que la FRANCE garantirait par des emprunts si nécessaire. 22 milliards (réels) ont bien été injectés théoriquement pour les PME mais chacun sait et les chefs d'entreprises plus que les autres que ces sommes ont été jusqu'à présent bloquées au niveau des banques afin de reconstituer leurs propres fonds. 10 milliards réels viennent de nouveau être prêtés à ces mêmes banques sans pour autant parvenir aux PME qui asphyxiées devraient rapidement succomber en masse d'ici quelques semaines c'est à dire être acculées à la faillite. Nos partenaires européens, sans faire moins de communication sur des sommes virtuelles, ont eux injecter des centaines de milliards Réels dans leurs économies respectives. Plus de 200 milliards RÉELS en Grande Bretagne avec prise de contrôle réel des banques. Plus de 150 milliards RÉELS en ALLEMAGNE 700 MILLIARDS RÉELS également aux USA bien que minimes comparativement aux 1700 milliards VIRTUELS de l'Europe. Face à l'aggravation de plus en plus visible de la situation dramatique de nos PME que nous annoncera le Président au cours des prochains jours ? et qu'aurait il du nous annoncer? 1 / Que les effets de la crise financière frappera durablement l'économie de notre pays (sans doute durant 4 ou 5 années.) 2 / Que son action au niveau européen mais également mondial débouchera demain sur une meilleure régulation de la finance internationale. Avec (ce qui n'est qu'un souhait Français) la disparition des paradis fiscaux et la volonté de créer au niveau européen un ministère de l'économie (refusé catégoriquement par l'Allemagne, l'Angleterre et le Luxembourg) ainsi que l'aide de la BCE qui coordonnerait cette relance européenne. 3 / Que l'impact sur le chômage avec les chiffres dramatiques concernant les résultats du chômage en septembre impliquera le retour des emplois aidés considérés comme ringards il y a deux mois à peine alors que notre Sinistre des finances annonçait Joyeuse que le pic de la crise était définitivement derrière nous? 4/ Que les PME disposeraient au plus vite des sommes déjà injectées auprès des banques à cet effet ; même si ces moyens financiers ne leur parvenaient pas encore. Qu'un médiateur serait mis en place afin de régler tous les litiges qui en fait se résume au taux usuraires que les banques accordent (7 à 8% correspondant exactement aux marges maximales de toutes nos minuscules PME Françaises et donc inacceptable par ces dernières). 5 / Qu'un fonds d'intervention d'état serait prochainement mis en place (si la CEE l'accepte car contraire à toutes les règles de concurrences de l'Europe) Afin de soutenir les entreprises dans l'investissement d'avenir mais surtout pour éviter le rachat de nos 2000 grandes entreprises qui disposent de plus de 500 salariés et dont le capital est majoritairement déjà contrôlé par des investisseurs étrangers (depuis 1982 et 1983) 6 / Que des mesures incitatives seraient prochainement prises afin d'obliger certaines entreprises à accorder des actions à leurs salariés pour qu'ils puissent bénéficier de dividendes 7 / Que les entreprises seraient allégées de taxe professionnelle à concurrence des sommes investies dans la modernisation des outils de production. (avec transfert de ces sommes qui participent directement aux moyens financiers des régions et département et donc inscrites dans le budget 2009) 8/ augmentation salariale liée aux aides publques accordées 9 / et sans doute quelques mesures d'ordre social comme l'augmentation de quelques euros de la prime des handicapés, l'application des mesures de réversion qui concernent 600 000 veuves ce qui représentera 6% de retraites déjà insuffisantes pour vivre avec dignité. Ces propositions certes de bon sens seront très vite insuffisantes devant la gravité de la situation inéluctable vers la quelle sera confronté le pays au cours des 4 prochaines années. Mesures non proposées qui deviendront très vite obligatoires: 1/ Sauver le tissus des PME qui implique une politique spécifique d'accompagnement de nos entreprises toujours refusé jusqu'à ce jour par l'administration centrale du pays. -Création immédiate d'un véritable ministère dédié aux seules PME indépendant de BERCY et autonome budgetairement -Mise en place d'urgence avant qu'il ne soit trop tard d'une banque nationale uniquement dédiée aux PME (exemple banque postale adossée sur la caisse de dépôts) Demande du Sénat depuis 1994 sans aucune réaction de BERCY depuis. (si ce n'est un refus catégorique) 2/ prendre des mesures sociales de sauvegarde immédiates afin de faire comprendre à tous et surtout aux plus fragiles qu'ils ne seront pas oubliés et abandonnés. -Augmenter immédiatement les allocations familiales de 30% au moins -Accorder les soins gratuits à tous les enfants de moins de 18 ans et donc couvrir les 1 millions et demi de gosses qui ne disposent pas de la couverture sociale de leurs parents. -Accorder la gratuité de la cantine scolaire à tous les enfants dont les parents perçoivent moins de 1000€ par mois. -accorder la gratuité des transports scolaires à tous les enfants du primaire et du secondaire. 3/ Faire embaucher tous les chômeurs au sein de PME (moins de 50 salariés) tout en conservant leurs indemnités de chômage. Les faire accompagner par un consultant ANPE-ASSEDIC ou par un consultant d'un cabinet privé durant cette période de chômage. Objectif Ne pas se déstructurer, conserver ses compétences et souvent créer les conditions de son embauche. 4/ par ordonnance provisoire, placer l'ensemble de l'activité des entreprises du CAC 40 dans des activités Stratégiques. En conséquence reprendre le contrôle du capital de toutes ces entreprises et leur imposer le retour des sièges en métropole afin qu'elles payent leurs impôts en FRANCE et non pas dans un paradis fiscal. utilisation du fonds d'intervention et cession ensuite à des investisseurs institutionnels exclusivement Français comme l'imposait le général de GAULLE à 80% Appliquer cette mesure aux 2000 autres entreprises Françaises de plus de 500 salariés 5/ Créer les conditions d'une relance économique par l'export dans 4 ans seule alternative possible dès lors que les PME françaises atteindront la taille critique minimale de l'export à savoir plus de 50 salariés et plus de 4 cadres (autonomes)