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La crise financière est elle en passe d'être réglée?. la réponse à cette question conditionne le ballet diplomatique des Européens qui n'ont toujours pas trouvé d'accord efficace. Le consensus semble cependant se réaliser , mais est il crédible de penser que ceux mêmes qui sont à l'origine de cette catastrophe boursière puisent accepter demain un réel contrôle d'institutions mondiales? Nous pouvons en douter et ce pour plusieurs raisons. Qui a intérêt à la mise en place d'un contrôle efficace qui supposerait en particulier d'interdire les paradis fiscaux et de lever le secret bancaire de l'ensemble des banques mondiales? Demande de tous ceux qui sont par essence opposés par idéologie au capitalisme et tous les naïfs qui pensent que le bon sens devrait s'imposer sur l'égoïsme du monde qui au passage sévit depuis l'origine de l'humanité. Que pourrions nous y trouver? Sans surprise, Les comptes de tous ceux qui depuis 25 ou 30 ans échappent à la fiscalité de leurs pays d'origine. Qui peuvent ils être? La quasi totalité sans doute des cadres dirigeants de la planète commissions en tout genre, les fonds secrets de nombreuses entreprises et leurs filiales off shore, l'argent plus sale de tous les trafics en tout genre, armes, produits stupéfiants et autres. Qui dans ces conditions aurait intérêt à dévoiler toutes ces turpitudes aussi vielles d'ailleurs que le monde lui même? Les mesures de bon sens que la logique permettait d'édicter peuvent elles dans ces conditions être mises en place ? 1/ Tout d'abord assurer les flux financiers pour permettre à l'économie réelle mondiale de ne pas ralentir ce qui causerait c'est une évidence que même un enfant de CM2 peut comprendre, une crise économique majeure prémice d'une catastrophe sociale mondiale dramatique. 2/ Garantir au niveau des états les transactions inter bancaires condition du rétablissement des flux des crédits et donc condition de survie des entreprises. 3/ Faire assurer par les états et les banques centrales la re capitalisation sans doute de la majorité des banques. qui manquent de fonds propres et qui risquent la faillite à la future baisse de la bourse. dans ces conditions qui peut être assez naïfs pour seulement l'imaginer? La réalité que personne ne semble vouloir prendre en compte est sans doute encore plus perverse que les explications pseudo rationnelles que nous propose une presse bien dépassée. Imaginons simplement que cette catastrophe déclenchée en fait par le refus de l'administration des USA de sauver la deuxième banque qui avait fait faillite. devienne aujourd'hui un moyen et la meilleure opportunité à de nombreux gros investisseurs de s'emparer du contrôle de quantité de sociétés et cela au moindre coût. (plus de 1785 milliards de dollars de perte de valeurs des actions uniquement pour les fonds de pension US) Si cette hypothèse s'avérait exact, Nous constaterons alors très vite que le point zéro de ce krach est encore loin d'être atteint, sans doute pas avant 4 à 6 semaines encore de faillite boursière. Que la crise économique avec ses conséquences, la dépréciation la plus grande de l'ensemble des actions des grandes entreprises deviendrait un facteur déterminant comme d'ailleurs la catastrophe sociale qui suivrait alors mais qui deviendrait nécessaire à la faillite des entreprises les plus fragiles. La conséquence serait la mise en faillite de très nombreuses entreprises qui jusqu'ici pouvaient logiquement se croire hors d'atteinte de cette crise. La phase finale débutera alors avec des achats massifs d'actions totalement dévalorisées et permettra à quelque uns de concentrer l'ensemble du pouvoir économique du monde. Peut on imaginer un tel scénario et surtout le doit on? Nous sommes en guerre économique et les méthodes d'analyse des situations s'imposent alors avec d'autres logiciels que ceux des bien pensants et des humanistes. En guerre il ne faut jamais sous estimer son ennemi, ni lui prêter des intentions conforme à nos seuls moyens de riposte. Tout chef de guerre doit connaître intimement son adversaire, connaître sa psychologie et comme aux échecs pouvoir anticiper au moins deux ou trois coups afin de ne pas subir son jeu et sa volonté pour toujours conserver l'initiative . Pour y réussir , il faut donc envisager tous les scénari et leurs conséquences dans le temps et non seulement ceux qui nous conviennent dans le présent qui s'avèrent toujours antérieurs dans l'action.