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FAILLITE voulue des PME,sans locomotive, les trains s'arrêteront en rase campagne

Publié le 03 novembre 2008 par Gilles74
Le  refus  de  l'Allemagne  de  souscrire  au  plan  Français (dont  plus  personne  n'assume  la  paternité) de  relance  de l'économie  Européenne  s'explique  sans  doute  par  deux  conceptions  différentes de  la  vision  des  entreprises  privées  dont  les  PME.   certes  la  situation  Française  n'est  pas  réjouissante?     mais  comment  comparer  les  entreprises  allemandes  aux  Françaises.    Le  mal  congénital  Français  en  matière  économique  réside  depuis  toujours  dans  la coexistence  de  deux  types  d'entreprises.
  Les  quelques  multinationales  particulièrement  performantes, celles  du  CAC 40,  dont  le  Chiffre  d'affaire  dépassait 1500 milliards  en 2007  pour  un bénéfice  net  de 103 milliards  d'euros.
Avec  cependant  un bémol  de  taille  du  fait  de l'ouverture  du capital  de  ces  sociétés  dès 1982  par  la  gauche, capital   contrôlé  à hauteur  de 80% jusqu'à cette date  ce  qui permettait  au général de GAULLE  de  dire  que  la politique  de la  France  ne  se ferait  jamais  à la  corbeille  de la  bourse.
Depuis 82 83 et 84,  le  contrôle  de  nos  sociétés  fleurons  est  sous  contrôle  de  fonds  étrangers  dont  de nombreux  fonds  de pension  US  qui  absorbent  légétimement  chaque  année  plus  de 25 milliards  de  dividendes  utilisés  à payer  les  retraites  de nombreux  salariés  US.
 Comble  de malheur  les  sièges  de  la  quasi  totalité  de  ces  grands  groupes ont  été  depuis  lors  délocalisés  soit  en Suisse  (Air  France-KLM ,  Carrefour ...)   en Belgique  ou  au  Luxembourg (.......)
afin  de  ne  plus  être  taxés  à 33%  mais  souvent  à moins  de 10%,   privant  ainsi  le  fisc  français  de 15 à 25 milliards  d'euros chaque  année.     Les 15 milliards  injectés  l'année  passée  semblent  minimes  comparativement  à  ces  sommes  perdues  sans  d'ailleurs  y  ajouter  les 20 milliards  d'aide  qu'elles  perçoivent  chaque  année  pour  la  mise  en  place  des 35 h 00. (pire  encore  les  stock options  dont bénéficient  tous  les  cadres  dirigeants  de  ces  groupes  ne  sont  imposés  qu'à hauteur  de 17%  par  une  circulaire   de  Bercy  à l'époque  où  Laurent  Fabius   y  régnait  pour  le  bien  être  de  ceux  qui  pouvaient  en bénéficier.   Le  reste  des  entreprises  françaises sont  depuis  toujours  minuscules,  taxées  à 33%,  contrôlées  en  permanence  par  les  services  de l'état  qui  les  méprisent.
 Elles  se  distinguent  par  leur  taille.  sur  3 millions  d'entreprises, 67%  ne  disposent  pas  de  salariés, 84%  en  comptent  moins  de 4, 93%  moins  de 9 ,96%  moins  de 20  avec  seulement 1%  de nos  entreprises  qui  comptent  plus  de 100 salariés. Or  ces  petites  structures représentent  89%  de l'emploi  privé,  ce  qui  est  donc  la  majorité  de nos  emplois  qui  seuls  créent  des  richesses.
Depuis  près  de 6 mois  déjà,  ces  petites  structures  n'ont  plus  l'écoute  ni  l'attention  des  banques.  plusieurs  dizaines  de milliers seront  condamnées  à déposer  le  bilan  au  cours  des  semaines  ou  mois  qui viennent  si  rien  n'est  rapidement  mis  en  place  pour  leur  assurer  leur  survie.
Plus  de 40%  de  faillites  dans  la  restauration,  près  de 33%  dans  la  construction  mais  tous  les  secteurs  seront  touchés  au  risque  d'avoir comme  en 1982  plus  d'un million huit  cent  mille  chômeurs  supplémentaires  dans  l'année? ( l'Espagne  a  enregistré 800 000 chômeurs  de  plus  en 7 à 10 mois)   De 1981 à 1986   la  France  confrontée  à  la  destruction  de  son  tissus  d'entreprises  privées  (liée prioritairement  à l'interdiction  de licencier) avait  vu  son  chômage  atteindre  des  niveaux  incroyables,  les  pertes  d'emplois  privés  avaient  été  estimés  à un million  huit  cent  mille  postes.    Pour  remédier  à cette  catastrophe,  la  mise  en  place  progressive  de la  retraite  à 60  ans  avait  évincer  en  quelques  années 5 millésimes  soit  près  de 3 millions  de  salariés,  mais  le  recrutement  massif  de  fonctionnaires  fut  la  trouvaille  géniale  des  gouvernants  de  l'époque,  soit  au  passage  à  ce jour  plus  d'un  million  et  demi  de  fonctionnaires  qui  sont  tous  payés  à crédit  depuis 1982,  soit  un  déficit  annuel  de  près  de 50 milliards  d'euros  c'est  à dire  sur 25  ans 1250 milliards  que nos  enfants  devront  rembourser.   Si  nos  grandes  sociétés ne  nous  appartiennent   plus  du  fait  qu'elles  sont  aujourd'hui  sous  contrôle  de nouveaux  propriétaires,  si  elles ne versent  plus  leurs  impôts  en  France  mais  par  le truchement  de leurs  Holding  dans  des  pays  où l'imposition  est  souvent  trois  fois  moindre  qu'en France.   Les  seuls  moteurs  de notre  économie  (ceux  qui_ créent  la  richesses) résident uniquement  dans  nos  PME.   Même  avec  près  de 3 millions  d'entreprises,  il  en manque  près  d'un  million dans  notre  pays  pour  atteindre  la  densité  qui existe  chez tous  nos  voisins Européens.   Les  laisser  "Crever"  aura  des  conséquences  catastrophiques   pour  l'emploi  dans  notre  pays, catastrophe  dont  seul  le  gouvernement  pourra  demain être  tenu  pour  unique  responsable.   les  indicateurs   à  la  disposition  de  chacun  seront  les  hausses  du  chômage  mois  après  mois, sans  aucun  espoir  d'inverser  la  spirale  car pire  qu'en 1984,  les  patrons  qui seront  contraints  de poser  le  bilan  quitteront  alors  la  France, pour  n'y  revenir  qu'en Vacances.   Sans  locomotives,  les  trains  s'arrêteront  alors  définitivement  en  rase  campag

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