Quelle place pour les Femmes demain en FRANCE? Mai 1968 ou plus exactement la période allant de 1960 à 1975 a profondément changé les équilibre de notre ancienne société d'avant guerre . Nous étions jusqu'au début des années 60 dans une société qui vivait encore selon les règles de la société patriarcal du début du siècle. La famille et le mariage constituaient d'ailleurs depuis le code Napoléon, le fondement sur le quel pouvait de réaliser la société La position des femmes était de fait subordonnée à celle de son mari ; le chef de famille sur qui reposait alors la responsabilité non seulement de sa famille mais également l'avenir de son épouse. Il faudra attendre le début des années 1970 pour que l'épouse se voit enfin reconnaître la parité avec son mari et pouvoir enfin sans l'assentiment de son mari disposer d'un compte bancaire seule et sans son accord. Ceci peut paraître incroyable mais telle était la réalité jusqu'à une date toute récente au pays des droits de l'homme. Cette subordination de droit inscrite dans les textes et les usages de la société avaient cependant certains avantages en particulier pour les mères de familles. En effet la société reconnaissant un rôle prépondérant aux chefs de famille ces derniers devaient assistance à leurs épouses jusqu'à la fin de leurs jours. La libération de la condition féminine avec le contrôle des naissance (loi IVG Veille 1975) marquera un point de non retour de la condition féminine. La parité recherchée par les mouvements féministes depuis n'a pas encore atteint l'égalité et malheureusement certains effets pervers non identifiés depuis conduisent à des situations d'inégalités consternantes. En effet de nombreuses femmes accèdent depuis massivement à l'enseignement supérieur à parité avec les hommes à l'exception cependant des filières scientifiques qui seules conduisent encore aux postes à responsabilité. La liberté difficilement acquise par les femmes a cependant entraîné un relâchement certain des liens du mariage (près de 50% de divorces en région parisienne) . Chacun des parents égaux devant la loi s'assumant théoriquement désormais seuls. Or les femmes depuis toujours n'ont jamais eu les mêmes contraintes que les hommes du fait que ce sont elles qui portent pendant 9 mois les enfants et qui de ce fait sont dans l'obligation pour la société de s'absenter souvent 5 à 10 ans de leurs milieux professionnels. Absence qui se traduit dans toute société dite égalitaire et non équitable par une mise à l'écart dans toute promotion des entreprises. L'autre conséquence perverse concerne l'abandon de fait de trop nombreux pères, très souvent écartés par les jeunes mères de familles.Ces derniers s'ils se sentent encore pour la majorité responsables de l'éducation de leurs enfants, ne sont plus de fait solidaires avec la mère de leurs enfants comme les y obligeait la société jusqu'en 1968. Nous assistons alors à une explosion de mères célibataires dont l'avenir professionnel est de fait limité par la charge de leurs enfants et l'abandon social des pères qui n'ont plus par éthique de la société la charge de leur devenir après le divorce. Les conséquences sont déjà visibles et devront très vite être corrigées dans l'intérêt même de la société. car sans enfant la société ne peut que disparaître. Les divorces obligent un doublement d'appartements pour accueillir les enfants en garde alternée d'une part, contribuant ainsi aux problèmes insolubles du logement. La non prise en compte de la situation nouvelle des femmes se traduit déjà par une minoration inacceptable de leurs retraites dont les calculs ne tiennent pas encore compte de leur spécificité existentielle pour la survie de la société. Dans l'intérêt des femmes et celui bien compris de la société dans son ensemble, un statut particulier devra être imaginé par nos politiques afin de protéger ces femmes qui ne l'oublions jamais sont et seront toujours la survie de la société.