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La place des femmes en FRANCE: une priorité nationale

Publié le 03 novembre 2008 par Gilles74

Quelle  place  pour  les Femmes   demain  en FRANCE?   Mai 1968  ou  plus exactement  la période allant  de 1960 à 1975  a profondément  changé  les  équilibre  de notre  ancienne société  d'avant guerre .     Nous  étions  jusqu'au début  des années 60  dans une société  qui vivait  encore  selon  les règles  de la société patriarcal  du début  du siècle.     La famille  et  le mariage  constituaient  d'ailleurs  depuis le code Napoléon,  le fondement  sur  le quel pouvait  de réaliser  la société     La position  des femmes  était  de fait  subordonnée  à celle  de son mari ; le chef  de famille  sur  qui reposait alors  la responsabilité  non seulement  de  sa famille   mais également l'avenir  de son épouse.   Il faudra attendre  le début  des années 1970  pour  que l'épouse  se voit  enfin reconnaître  la parité  avec  son mari  et pouvoir  enfin sans l'assentiment  de son mari disposer d'un compte bancaire  seule et sans son accord.     Ceci  peut paraître incroyable  mais telle était  la réalité  jusqu'à une date toute récente  au pays  des droits  de l'homme.     Cette subordination  de droit inscrite  dans les textes  et les usages  de la société  avaient  cependant certains avantages  en particulier pour les  mères  de familles.     En effet  la société reconnaissant  un rôle prépondérant  aux chefs  de famille  ces  derniers devaient  assistance  à leurs épouses jusqu'à la fin  de leurs jours.     La libération  de la condition féminine  avec  le  contrôle  des naissance (loi IVG  Veille 1975) marquera  un point  de non retour  de la condition féminine.     La parité  recherchée  par les mouvements féministes depuis  n'a  pas encore atteint  l'égalité  et  malheureusement  certains effets  pervers  non identifiés   depuis conduisent à  des  situations  d'inégalités   consternantes.      En effet de nombreuses  femmes  accèdent  depuis massivement  à l'enseignement  supérieur  à parité  avec  les hommes à l'exception cependant  des filières scientifiques  qui seules  conduisent  encore  aux postes à responsabilité.     La liberté  difficilement  acquise  par  les femmes  a cependant  entraîné un relâchement   certain  des liens  du mariage  (près  de 50%  de divorces  en région parisienne) .   Chacun  des  parents  égaux  devant  la loi s'assumant  théoriquement désormais  seuls.   Or  les  femmes depuis toujours  n'ont  jamais  eu  les mêmes contraintes  que  les hommes du fait  que ce sont elles  qui portent   pendant  9 mois  les enfants  et  qui de ce fait  sont dans l'obligation  pour  la société  de s'absenter  souvent 5 à 10 ans  de leurs milieux professionnels.     Absence  qui se traduit  dans  toute  société  dite égalitaire  et non équitable par  une  mise  à l'écart  dans toute  promotion  des  entreprises.     L'autre  conséquence   perverse  concerne  l'abandon  de fait  de trop nombreux   pères, très  souvent  écartés  par  les jeunes mères  de familles.Ces  derniers  s'ils se sentent  encore  pour la majorité responsables  de l'éducation  de leurs  enfants, ne sont plus  de fait solidaires   avec  la mère  de leurs enfants  comme les y obligeait  la société  jusqu'en 1968.     Nous assistons  alors à une explosion  de mères  célibataires  dont l'avenir professionnel   est de fait limité  par  la charge  de leurs  enfants  et l'abandon social  des pères  qui n'ont plus par éthique  de la société  la charge  de leur devenir  après  le divorce.     Les conséquences  sont  déjà visibles  et devront très vite être corrigées  dans l'intérêt même  de la société. car  sans enfant la société  ne peut  que disparaître.     Les divorces obligent   un doublement  d'appartements  pour accueillir  les  enfants   en garde alternée  d'une part, contribuant  ainsi  aux problèmes insolubles  du logement.     La non prise  en compte  de la situation nouvelle  des femmes  se traduit déjà  par  une minoration inacceptable   de leurs  retraites  dont  les calculs  ne tiennent  pas  encore compte  de leur  spécificité  existentielle  pour la survie  de la société.     Dans  l'intérêt  des femmes  et celui bien compris  de la société  dans  son ensemble, un statut particulier devra être imaginé  par nos politiques  afin  de protéger   ces  femmes  qui ne l'oublions jamais  sont  et seront toujours  la survie  de la société.


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