La mondialisation impose à l'économie une réactivité qui par définition est inexistante au sein des grands groupes et TABOU dans toute fonction publique. la France depuis la fin de la première guerre mondiale
souffre de l'insuffisance d'entreprises mioyennes c'est à dire comptant plus de 50 à 100 salariés. nos historiens nous expliquent aujourd'hui qu'il s'agit
de la raison majeure de l'incapacité d'adaptation de notre pays de 1918 à 1940. Nous sommes en 2008, avons nous tiré les enseignements de cette spécificité franchouillarde et pourquoi en sommes nous toujours au même point? La FRANCE s'est construite depuis CLOVIS
autour et pour le pouvoir central du pays. Toutes décision était naturellement prises au centre du pouvoir qu'est devenu Paris. Si par chance, notre pays a du adapter son système de formation unique au monde avec ses grandes écoles,
l'élite du pays a toujours eu pour vocation à servir l'état, soit au sein des grandes entreprises d'état soit au sein de l'administration centrale voir au sein du pouvoir lui même. Il est donc aisé de
comprendre le dédain dans le quel ont toujours été tenu les petites entreprises Françaises, ignorées et considérées comme "epsilon" du point de vue de nos élites qui les ignorent et les méconnaissent totalement. Comme elles représentent
89% des emplois salariés du privé (
14 268 000 postes sur les 15 978 000 ), leur impact ne pourra plus être ignoré des hauts fonctionnaires qui dirigent le pays. Curieusement depuis 1982 avec l'ouverture du capital de notre trop peu nombreuses grandes entreprises majoritairement constituées par l'état et donc les financements publiques, ces sociétés nous échappent totalement et
sont depuis cette date passées sous contrôle de fonds de pensions étrangers majoritairement Anglo -saxons .(55 à 60% du capital) la délocalisation des sièges de ces grands groupes afin de payer moins d'impôts en France est
une réalité vérifiable par tous les citoyens. L'ouverture fabuleuse de ces grandes sociétés est une réalité avec plus de 750 milliards d'euros d'investissements à l'étranger depuis 15 ans) et la création
de plus de 7 millions d'emplois hors de nos frontières. Nous pouvons donc légitimement nous interroger sur le bien fondé de cette décision prise dès les années 1982. décision qui se traduit en France par le glissement de 10% de notre PIB vers les actionnaires au détriment des salaires du monde du travail. Mais qui peut aujourd'hui reprocher aux retraités US de percevoir le fruit de leurs épargnes? ils ne sont pas responsables,
seuls ceux qui ont autorisé la modification de la loi en France auront à répondre devant le peuple. qui sont ils? Notre seul avenir repose donc sur nos PME. Or curieusement en France et en Europe ce sont des fonctionnaires par définition incompétents dans ce domaine qui ont en charge ce sujet. La France, et l'Europe proposent à l'identique des pratiques américaines qui remontent à 1945 d'accompagner nos PME d'ici 2012 (
voir liens ci dessous) le Sénat lui même en 1996 avait étudié cette réalité et dans un rapport avait tiré les enseignements de bon sens; (voir lien)
mais rien n'a été fait depuis, et toutes les propositions en cours seront vaines car non adaptées aux besoins réels. sans reprendre les fiches publiées sur ce blog, seules les sociétés PME innovantes qui pourront survivre demain seront de nature à fournir les emplois industriels en remplacement des millions d'emplois qui sont dès aujourd'hui condamnés en FRANCE. (20% dans le secondaire
soit 1 million d'emplois salariés d'ici moins de 5 ans) le montant et le volume des aides accordés
sont ridicules et représentent un soupoudrage dont l'inefficacité prévisible sert comme toujours en France de prétexte
au recrutement de nouveaux fonctionnaires dont les coûts en fonctionnement représentent plus du double des aides accordées. Nous ne sommes plus chez UBU, mais pire encore. Sur les 250 à 300 000 nouvelles entreprises créées en France chaque années, plus des 9/10 concernent des commerces ou des petits artisans. il en reste environ moins de 20 000 qui potentiellement pourront mettre sur le marché des produits innovants
qui s'ils sont protégés garantiront demain des dizaines de milliers d'emplois industriels.
moins de 1000 de ces entreprises pourront si elles franchissent le cap des 5 à 10 premières années percer sur le marché et qui sait devenir à échéance de 15 à 30 ans de nouvelles grandes entreprises du CAC 40. Les aides de l'état qui se chiffrent
à quelques dizaines de milliers d'euros seulement sont plus à considérer
comme de l'aumône . le développement d'un nouveau produit impose plusieurs années, la protection des brevets peut s'étaler sur plusieurs années avec
des coûts souvent supérieurs à 2 ou 3 millions d'euros. Comment vivre durant 5 à 8 ans sans financement? Il y a donc urgence à créer
une banque nationale d'investissement prioritairement dédiée à l'accompagnement des PME porteuse de projets d'avenir. L'aide d'urgence qui doit être appotée aux PME innovantes deviendra une cause nationale et européenne. Or rien n'a été fait (si ce n'est des gadgets coûteux et voués à l'inefficace) depuis 18 mois comme d'ailleurs depuis 1981? Seule la création de banques dédiées reste et restera la solution. ces banques doivent être régionales et surtout mixtes Privées publiques la fin des petites sociétés innovantes en France
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-high-tech/les-petites-societes-innovantes-ont-tout-a-craindre-de-la-crise_163076.html?xtor=EPR-77 la PME avenir de l'entreprise
http://www.netpme.fr/economie/742-pme-avenir-entreprise.html L'insuffisance des aides aux PME (60 m€) http://www.eib.org/projects/press/2008/2008-001-avenir-entreprises-mezzanine--60-millions-pour-soutenir-les-pme-en-france.htm?lang=-fr La PME entreprise de l'avenir
http://www.decitre.fr/livres/LA-PME-l-entreprise-de-l-avenir.aspx/9782297001137 le soupoudrage insignifiant des aides accordés par l'état (ex en IDF) plafond des aides et durée? http://www.paris-iledefrance.cci.fr/pdf/eco_regionale/tic/tic_2001_aides_pme_idf.pdf les aides publiques aux PME en France http://www.invest-in-france.org/international/fr/les-aides-publiques-aux-entreprises.html SENAT aider les PME exemple des USA
http://www.senat.fr/rap/r96-374/r96-374.html loi en faveur des PME (2005) (275 000 créations par an ) http://www.pme.gouv.fr/grands-dossiers/loi_ent2.htm CGPME les PME emploient 89% du privé (14 268 000 personnes sur 15 978 000 salariés) http://www.cgpme.org/indices_fiche.php?indice_id=26&PHPSESSID=1a601df23bcfdc4ffe302143ffe89321
Les PME, principaux employeurs de France
| Il y a en France au 31 décembre 2006, dans les secteurs ICS (Industrie, Commerce et Services), 2 651 500 entreprises dont 2 000 seulement, parmi lesquelles on compte des entreprises des secteurs publics et semi-publics, de plus de 500 salariés. On dénombre donc 2 649 500 PME (entreprises de moins de 500 salariés).
L’ensemble de ces entreprises emploient 15 978 000 salariés qui se répartissent comme suit :
- les PME emploient plus de 89 % de ces salariés, soit 14 268 000 personnes.
- les grandes entreprises (GE), qui représentent moins de 0,1 % du nombre total de ces entreprises, en emploient près de 11 %, soit 1 710 000 personnes
Une loi d'ici 2012 pour les PME en Europe (oseo) http://www.oseo.fr/a_la_une/actualites/une_loi_pme_pour_l_europe l'état américain dope ses PME pourquoi pas nous? http://www.constructif.fr/Article_39_68_497/L_Etat_americain_dope_ses_PME.html le pacte des PME (2008) tout va bien secteur public.fr http://secteurpublic.fr/public/article.tpl?id=14357