C’était il y a un an. J’avais écris cet article : Outremont, la démocratique. J’y expliquais que depuis 5 ans, les habitants de comté avait voté 11 fois.
Depuis, il y a eu les élections générales fédérales et le mois prochain les générales du Québec.
Ouf, vive la démocratie.
Depuis quatre ans, les électeurs canadiens ont une excellente connaissance du processus démocratique, notamment des élections en tout genre. Il y’a pourtant des électeurs qui surement n’en peuvent plus de devoir à chaque instant de leur vie utiliser ce droit fondamental.
Prenez les électeurs d’Outremont. Je ne suis pas sur qu’il y ait un autre endroit dans tout le Canada qui soit aussi (peu ?) démocratique.
La campagne pour les élections municipales vient de commencé puisque le maire Harbour a fini par démissionner suite à l’affaire des alcools forts. Hier, c’était jour d’élections scolaires. Avant cela, Thomas Mulcair a récemment gagné la partielle à l’élection fédérale. Quelques mois en arrière et nous étions en élection provinciale gagnée confortablement par Raymond Bachand. Un an avant c’est Jean Lapierre qui gagnait aux élections fédérales. Entre temps le maire Tremblay avait lancé les élections municipales qu’il avait aussi remportées. Son candidat d’alors était…Stéphane Harbour. En remontant plus loin nous revoici en pleine élection fédérale, ce qui déboucha sur le premier gouvernement minoritaire. C’était l’ère Martin et Jean Lapierre eu chaud devant le bloquiste François Rebello. Il gagna toutefois. Ensuite on peut remonter au référendum sur le grand Montréal orchestré par Bernard Landry. Il avait perdu à l’élection provinciale et C’est Jean Charest le gagnant qui devint Premier ministre du Québec.
Alors faisons le compte : 9 élections organisées en l’espace de cinq ans. Sans compter que le spectre d’élections est permanent aussi bien à Québec qu’à Ottawa, gouvernement minoritaire oblige.
Les pères de la démocratie seraient fiers des citoyens d’Outremont. Espérons juste que le taux de participation ne restera pas inversement proportionnel au taux d’élection.