Magazine

Utopiales, BCG party et fan en délire.

Publié le 03 novembre 2008 par Francisbf

Il est des retours de week-end difficiles. Celui-là est parti pour rester dans les annales, parce que ça fait vraiment mal au cul qu'il soit fini.

Ce week-end, comme le titre vous l'aura peut-être fait deviner, je l'ai passé aux Utopiales de Nantes, festival des littératures de l'imaginaire (SF, fantasy, fantastique, bref des trucs de geek), et ptain, ça valait le coup.

Déjà pour les animations, bien sûr. C'était surprenant de voir Kek et Turalo présents, vu le peu de liens que je voyais entre leurs oeuvres et la SF, encore que, mais apprendre qu'ils étaient là pour une démonstration de manga en direct, c'était grand. Bon, honnêtement, ils sont passés un peu à côté du thème, mais la fresque qu'ils ont réalisé était sympa, et ça m'a permis de me taper l'affiche au milieu de centaines de personnes en braillant Ouééééééé et en applaudissant comme une brute à l'annonce de leurs noms, et en étant tout tout seul à le faire. Un moment de solitude comme j'en ai rarement connu, mais ça valait le coup.

Puis il y a eu cette grandiose bras-coudes-genoux party le samedi soir.

Qu'est-ce que c'est donc que ça encore, une BCG party, que vous me demanderez, si vous ne faites pas partie des quelques privilégiés qui ont pu y assister ?

Une bras-coude-genoux party, c'est (en l'occurence) une lecture à voix haute d'une nouvelle roumaine, traduite en français par des roumains, et lue avec l'accent roumain par la talentueuse Sylvie Miller. Je dois avouer que je n'ai pas tout saisi des intentions de l'auteur, ça devait être une réflexion profonde sur la communication, qui se passait dans une boutique avec une vitrine faite en vitre d'un mètre cinquante de large sur trois de long, et où on pouvait acheter des lettres toutes faites adressées à Roxana, Roxa-Doxa, se remémorant la sensation indescriptible de son coude touchant celui de l'auteur, qui aime bien la chevaucher comme l'étoile du Nord dans le grand steeple-chase, vu qu'elle a un sacré alléluia entre les seins (ou alors c'est Ravi ?), et l'auteur aime tellement sa Roxa-Doxa qu'il ne veut pas finir sa phrase, d'ailleurs il a commencé un roman, dont il présente le début au milieu de la lettre, ce qui perd un peu le lecteur quand il y revient, et il ne veut vraiment pas finir sa phrase, alors il la continue, même s'il n'a pas grand-chose à dire, mais il ne veut pas finir, mais il conclut quand même par bras, coudes, genoux.

Bon, je crois que je vais arrêter là, de toute façon, une bras-coudes-genoux party, ça ne se raconte pas, ça se vit. Intensément, même.

Après cette mémorable performance de Sylvie, accompagnée par les imitations de Georges par un peu tout le monde (rares seront ceux qui comprendront de quoi je parle, pas grave, merci quand même à Robert Heinlein), après le buffet au resto de la cité des Congrès, le Naheulband est venu mettre un gros paquet d'ambiance, avec (à ma grande surprise), de bons musiciens, de bons chanteurs, de bonnes (graou) chanteuses, et des chansons qui nous permettaient de brailler en choeur (FUCK YOU !) avec Lucie, Zoé et Yoze, tandis que sur scène pleuvaient les points Chacal et les points Raclure. Oui, bon, il fallait être là pour comprendre, aussi. Enfin, c'est plus pratique.

Bref, c'était bien. C'aurait pu s'en tenir là. Mais bon, avec les gens qu'il y avait, ça ne pouvait être que mieux. Et mieux, par rapport à bien, c'est mieux.

Parce que grâce à la présidente de son fan-club (que je remercie au passage de m'avoir hébergé, merci aussi au Kromagnon), on a pu manger et discuter avec Jean Millemann, qui est un homme (je déteste ce mot) adorable (oui, c'est de ce mot là que je parlais) en plus d'un auteur à ne pas louper (ce que je vais m'empresser de continuer), que Lucie Chenu et Sylvie Miller sont tout aussi (je déteste ce mot) adorables (et je vais pouvoir découvrir leurs oeuvres), et puis j'ai même pu découvrir, grâce à Yoze et Stéphane Manfredo (pas adorable lui, namého), au cours d'un dîner où j'ai pas pu ouvrir la bouche de peur de dire des conneries, que Robin Hobb était également une femme (je déteste ce mot) adorable en plus d'un des meilleurs auteurs de fantasy en activité (Hiiiiiiiii j'ai mangé en face de Robin Hobb ! De Robin Hobb, didju ! J'en reviens encore pas !)

Putain.

Bras, coudes, genoux, les aminches.

<>

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Francisbf 367 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog