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04 novembre 2008
Monseigneur Vingt-Trois et le travail dominical
Après le Cardinal Barbarin, c'est au tour de Monseigneur Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des Evêques de France, de critiquer le travail dominical. Lors de l'ouverture de l'assemblée plénière des évêques de France, rappelant " que pour les chrétiens, le dimanche est le jour du Seigneur mais aussi le temps de la vie familiale", il a déclaré :
"Gagner plus doit-il devenir le principal objectif de l'existence? [...] Si les dispositions législatives généralisent le champ du travail dominical, les dommages humains et sociaux qui en découleraient seraient sans commune mesure avec le coût économique qui peut en résulter [...] Ce serait une mesure supplémentaire dans la destructuration de notre vie collective qui ne toucherait pas seulement les chrétiens".
Pour l'intégralité du discours : voir ici
Carole d'HombeloisPosté le 4 novembre 2008 à 11h01 par Carole d'Hombelois | Catégorie(s): L'Eglise : Vie de l'Eglise
Commentaires
Les évêques pourraient même rappeler qu'un catholique digne de ce nom se doit de ne jamais faire ses courses le dimanche, dut-il lui en coûter un peu! C'est une simple question de respect d'autrui et de respect du commandement du Seigneur.... Il y aurait alors sûrement beaucoup moins de gens qui trouveraient interressant de travailler le dimanche, à commencer par les patissiers chez lesquels la queue se forme à la sortie de la messe!!! Mais la vraie question est : peut-on acheter le samedi un gateau qui serait encore bon le dimanche ?? Et en plus, il faudrait y penser...Sans parler des épiceries maghrébines, où là on peut puisqu'ils ont leur dimanche le vendredi. C'est bien pratique pour la conscience quand il en reste !!
Rédigé par : Journé Nicolas | 4 nov 2008 11:38:18
Une loi de la République (fut-elle laïcarde) doit être respectée par tous, de quelque religion - juif, musulman, catholique - que ce soit.
Seuls les commerces "de bouche" peuvent être autorisés à ouvrir le dimanche matin, ce qui exclu obligatoirement les grands magasins et les super-marchés.
Rédigé par : michel | 4 nov 2008 12:12:30
@ Journée Nicolas:
"un catholique digne de ce nom se doit de ne jamais faire ses courses le dimanche"
Ca sort d'où ca? Depuis quand on est pas un catholique digne de ce nom quand on achete une baguette de pain à la sortie de la Messe ou un roti pour les invités?...
Rédigé par : decontracte | 4 nov 2008 13:13:07
Champion (maintenant carrefour market) ouvre le dimanche matin, je ne sais pas si cest mauvais d'y aller ou non .. ? des avis la dessus ?
Rédigé par : pax-gloria | 4 nov 2008 13:20:18
Relire l'histoire prophétique de ND de la Salette.
Rédigé par : Passant par là.. | 4 nov 2008 14:48:42
Question cruciale : "est-il permis de guérir le jour du sabbah ?"
Ne versons pas dans le pharisaïsme. Qu'un artisan, boucher ou boulanger, choisisse de travailler le dimanche, c'est son problème. C'est différent du cas où une enseigne fait travailler des salariés, car cela reviendrait à généraliser le travail du dimanche.
Rédigé par : RL | 4 nov 2008 15:55:54
à Décontracté et Pax-Gloria :"Dimanche,Jour de grâce et de cessation du travail
2184 Comme Dieu " se reposa le septième jour après tout le travail qu'il avait fait " (Gn 2, 2), la vie humaine est rythmée par le travail et le repos. L'institution du Jour du Seigneur contribue à ce que tous jouissent du temps de repos et de loisir suffisant qui leur permette de cultiver leur vie familiale, culturelle, sociale et religieuse (cf. GS 67, § 3).
2185 Pendant le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles s'abstiendront de se livrer à des travaux ou à des activités qui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre au Jour du Seigneur, la pratique des œuvres de miséricorde et la détente convenable de l'esprit et du corps (cf. ⇒ CIC, can. 1247). Les nécessités familiales ou une grande utilité sociale constituent des excuses légitimes vis-à-vis du précepte du repos dominical. Les fidèles veilleront à ce que de légitimes excuses n'introduisent pas des habitudes préjudiciables à la religion, à la vie de famille et à la santé.
L'amour de la vérité cherche le saint loisir, la nécessité de l'amour accueille le juste travail (S. Augustin, civ. 19, 19).
2186 Que les chrétiens qui disposent de loisirs se rappellent leurs frères qui ont les mêmes besoins et les mêmes droits et ne peuvent se reposer à cause de la pauvreté et de la misère. Le dimanche est traditionnellement consacré par la piété chrétienne aux bonnes œuvres et aux humbles services des malades, des infirmes, des vieillards. Les chrétiens sanctifieront encore le dimanche en donnant à leur famille et à leurs proches le temps et les soins, difficiles à accorder les autres jours de la semaine. Le dimanche est un temps de réflexion, de silence, de culture et de méditation qui favorisent la croissance de la vie intérieure et chrétienne.
2187 Sanctifier les dimanches et jours de fête exige un effort commun. Chaque chrétien doit éviter d'imposer sans nécessité à autrui ce qui l'empêcherait de garder le jour du Seigneur. Quand les coutumes (sport, restaurants, etc.) et les contraintes sociales (services publics, etc.) requièrent de certains un travail dominical, chacun garde la responsabilité d'un temps suffisant de loisir. Les fidèles veilleront, avec tempérance et charité, à éviter les excès et les violences engendrées parfois par des loisirs de masse. Malgré les contraintes économiques, les pouvoirs publics veilleront à assurer aux citoyens un temps destiné au repos et au culte divin. Les employeurs ont une obligation analogue vis-à-vis de leurs employés.
2188 Dans le respect de la liberté religieuse et du bien commun de tous, les chrétiens ont à faire reconnaître les dimanches et jours de fête de l'Église comme des jours fériés légaux. Ils ont à donner à tous un exemple public de prière, de respect et de joie et à défendre leurs traditions comme une contribution précieuse à la vie spirituelle de la société humaine. Si la législation du pays ou d'autres raisons obligent à travailler le dimanche, que ce jour soit néanmoins vécu comme le jour de notre délivrance qui nous fait participer à cette " réunion de fête ", à cette " assemblée des premiers-nés qui sont inscrits dans les cieux " (He 12, 22-23)."
Extrait du Catéchisme de l'Eglise Catholique ( http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P7J.HTM)
Rédigé par : AMarie | 4 nov 2008 19:27:05
C'est bien, maintenant on attend que Mgr XXIII fasse à son tour une (nouvelle?) déclaration sur l'euthanasie, comme vient de le faire Mgr Barbarin, le Primat des Gaules.
Rédigé par : Amédée | 4 nov 2008 22:03:14
Juste un rappel: n'est ce pas le corps ecclésial qui a permis d'aller à la messe de façon classique le samedi soir?
Alors après il ne faut pas pleurer que l'on banalise ce que soi même on a participé à désacraliser
Rédigé par : Bernard | 4 nov 2008 23:36:39
Merci à Anne-Marie. Mais il n'est pas dit qu'un catholique ne peut pas faire de course le dimanche. Il ne faut pas tout confondre.
Rédigé par : decontracte | 5 nov 2008 10:55:29
A Décontracté : si,les catholiques doivent s'abstenir de faire leurs courses le dimanche dans la mesure où faire les courses le dimanche suppose que les magasins soient ouverts et que, par conséquent, les employés de ces magasins travaillent. "Ils ont à donner à tous un exemple public de prière, de respect et de joie et à défendre leurs traditions comme une contribution précieuse à la vie spirituelle de la société humaine."CEC 2188 (voir commentaire précédent)
Rédigé par : AMarie | 5 nov 2008 11:45:42