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Confirmation de la relaxe de David Hotyat

Publié le 04 novembre 2008 par Bigounours

Le 7 octobre 2008, David Hotyat comparaissait devant le tribunal correctionnel sur appel du Procureur de la République, Francis Battut, pour détention de drogue dans sa cellule de la maison d’arrêt de Vuillefranche-sur-Saône.

En effet, le 20 mai 2007, deux surveillants de la maison d’arrêt de Villefranche sur saône avaient fouillé la cellule de David Hotyat, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans pour le quintuple assassinat des cinq membres de la famille Flactif, au Grand Bornand, en Haute Savoie, et avaient découvert, alors même que le détenu ne se trouvait pas dans sa cellule mais était en promenade 16 grammes de résine de cannabis dans un radio réveil posé sur le réfrigérateur.

David Hotyat a nié les faits invoquant un complot, une vengeance du personnel de l’administration pénitentiaire car il a un contentieux avec eux. Le détenu serait molesté par les surveillants et serait un détenu à part du fait de la médiatisation de l’affaire et des faits qui lui sont reprochés. En appel, il maintenu sa version des faits expliquant qu’il était le détenu le mieux payé de Villefranche sur saône et qu’il n’avait aucun intérêt à faire du trafic de drogue. De plus, David Hotyat a une personnalité très tranchée sur les comportements alcooliques et fumeurs. Pour lui, il faut être sain c’est-à-dire ne pas boire d’alcools et ne pas fumer.

Les avocats de la défense ont insisté sur le de la traçabilité des informations : il s’écoule 23 jours entre la découverte de la résine de cannabis et le moment où elle est placée sur scellé, scellé qui ne sera d’ailleurs retrouvé. De plus, des informations confidentielles contenues dans un journal intime écrit par David Hotyat en prison ont été publiées dans un article du Progrès qui cite précisément des passages du journal. Les avocats demandent alors au tribunal de s’interroger sur la communication de ces informations à la presse. Ces éléments permettent de créer un doute sérieux quant à la culpabilité du détenu et ils demandant donc la relaxe.

Par un arrêt en date du 4 novembre 2008, la 4ème chambre du tribunal correctionnel prononce la relaxe de David Hotyat.

A 13h30, mardi 4 novembre 2008, le président du tribunal correctionnel de Lyon, malgré le fait que David Hotyat ne soit pas présent à l’audience (le président du tribunal l’avait averti le 7 octobre 2008 que l’on ne le sortirait pas de sa cellule mais qu’il serait avisé du verdict), a déclaré : « vu le jugement du 11 mars 2008, la cour, après en avoir délibéré et statuant contradictoirement, confirme le jugement de première instance ».

Le verdict semble juste dans la mesure où il plane un sérieux doute quant à cette découverte.


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