Il commence par citer l’article de Ruth Reynard : Avoiding the 5 Most Common Mistakes in Using Blogs with Students Selon lui, et pour reprendre les propos de François Guité :
“… les professeurs qui ont recours aux blogues pèchent 1) par manque de contextualisation, 2) par des objectifs d’apprentissage imprécis, 3) par un usage inapproprié de l’outil, 4) par des pratiques d’évaluation incomplètes et 5) par l’insuffisance de temps accordé aux étudiants.”
Proposer aux élèves d’utiliser un blog (c’est une bonne chose en soi) doit répondre à un réel besoin pédagogique : ce blog ne doit pas répondre uniquement au besoin de montrer qu’on sait utiliser les nouvelles technologies en classe (désolée, c’est un peu brut).
En outre, sa mise en place doit faire l’objet d’un encadrement et d’une préparation : l’idée est intéressante, on se lance et on ne prend pas le temps de bien définir les objectifs, le pourquoi du comment. Le blog doit-il permettre aux élèves de s’entraîner à écrire en anglais ? Doit-il être un vecteur de communication de ce qu’ils apprennent en classe ? Est-ce un blog permettant de centraliser toutes les ressources pédagogiques utilisées ? Doit-il servir à échanger avec les professeurs ? Qui alimente le blog ? Quand le fait-il ? Pendant les cours, en dehors ? Met-on en place un processus de relecture ?
A ces différents points, il faut en ajouter un autre, essentiel selon François Guité :
“Un blogue appartient à l’élève, non à l’enseignant.”
Il souligne ainsi la tendance des professeurs à ne pas laisser suffisamment de liberté aux élèves. Le blog doit être un outil que les élèves s’approprient, testent, utilisent, aient envie d’utiliser. Ils doivent pouvoir se senrtir à l’aise et non contraints ou trop formatés pour venir y écrire des billets, générer des échanges, etc. et surtout (y) apprendre quelque chose.
Jeu de briques
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