Obama : 44ème Président des Etats-Unis

Les médias français ont retenu de Barack Obama, futur 44ème président des Etats-Unis qu’il serait une sorte de Robin des Bois américains qui « taxera les plus riches pour favoriser tous les autres ». Wall Street, de son côté, a été plus mitigée et la Bourse américaine a parié « sur Obama, à contre cœur ». Quoiqu’il en soit, on le sait désormais, il sera Président à compter du 20 janvier 2009.

Maintenant, par-delà le symbole, 2 questions se posent :
- le contenu de son programme
- les conséquences de celui-ci sur l’Europe

Concernant son programme, que l’on nous permette de penser que 90 % des 86 % de Français qui souhaitaient son élection ne l’ont pas lu. Pourtant, au-delà des clichés, il le mérite. Pour la peine de mort, pour le droit au port d’arme, on jugera, d’Europe, le futur occupant de la Maison Blanche sur son programme diplomatique et économique. Sur le terrain, les Américains l’attendent eux sur un programme qui tient en 2 mots : « America first », l’Amérique d’abord. Pragmatiques, ils attendent de leur Président qu’il agisse d’abord et surtout pour la santé et la vitalité de son pays. Là, Barack Obama promet des mesures sociales fortes, on suivra leur réalisation.

Reste alors à savoir quelles seront les conséquences de cette élection sur l’Europe. Obama va-t-il polir l’image américaine ou se laisser porter par la fonction. L’Europe attend beaucoup de cette élection, mais c’est peut-être là une erreur majeure. Attendre un « new deal » parti des USA, pour le monde, c’est une fois encore ne pas faire preuve se suffisamment d’indépendance. L’Europe ne devrait pas lier son avenir à des tiers, elle devrait vivre et exister par elle-même. On en est hélas loin.

Les Américains ont fait "le choix du changement, de l’ouverture et de l’optimisme", écrit Nicolas Sarkozy. Soit !

Candidat idéal, Barack Obama sera-t-il le président idéal ? On le verra rapidement, notamment avec le choix des Secrétaires d’Etat qui marqueront de leur empreinte les pages d’histoire que veut écrire celui que certains surnomment le « Black Kennedy ».

En France, en Alsace, l’élection, elle, ne cache pas la forêt de réformes à entamer pour retrouver, ici aussi, foi dans le changement, l’ouverture et l’optimisme. Mais ceci  est bien entendu un autre débat.