C’est en tout cas le sentiment que j’ai eu et que j’ai ce matin si j’écoute, lis et entend tout le bruit médiatique qui se perpétue dans notre pays sur l’élection américaine.
Aurai-je voté Mc Cain dont le seul fait d’arme à mes yeux est celui par homonymie d’avoir engendrer une invasion de frites industrielles ?
Aurais-je voté Obama, ce Noir, comme ont « l’élégance » de le rappeler en boucle les médias français comme si la couleur de la peau devait cautionner les idées et comme si les idées d’Obama pouvaient changer quoi que soit à mon quotidien ?
Non vraiment, trop c’est trop, il y a overdose injustifiée et j’ai bien peur que toute cette mascarade médiatique qui ne va pas manquer désormais une seule fois de nous rappeler que décidément l’Amérique ce n’est pas la France, par le simple constat qu’un noir y a été élu président alors que pauvres de nous, nous avons la désagréable habitude de n’élire que des blancs !
Il y a à mon sens bien pire en France, nous n’élisons que des libéraux, et en cela les Etats-Unis ne sont pas mieux lotis.
Je dirais même que les Etats-Unis, pourtant toujours mis en exergue par notre landernau médiatique idolâtre, est un des rares pays dits « démocratique » où le pouvoir se partage depuis toujours entre deux forces politiques aussi éloignées que peuvent l’être l’UMP et le Nouveau Centre chez nous. C’est dire s’il y a matière démocratiquement à prendre en exemple ce pays !!
Voilà pourquoi j’ai ce matin cette désagréable impression que toute cette mascarade organisée de longue date poursuit un objectif bien ciblé en cette période de crise sociale aiguë, celui de donner du grain à moudre aux millions de salariés en leur vendant du rêve par procuration, du rêve illusoire, le tout en guise de réponse aux difficultés qu’ils éprouvent.
Obama ne changera rien au quotidien de chacun de nous, j’ai même peine à croire qu’il change quoi que ce soit dans son propre pays tant les institutions américaines vissent toute velléité sociale trop marquée (Clinton s’en rappelle encore), fussent-elles démocrates, si bien que permettez-moi de réserver mes intérêts et surtout mon vote aux élections qui me concernent !
Je n’ai jamais voté par procuration aux élections présidentielles américaines.