Le classement définitif de la dernière manche du championnat du monde de Formule 1 est tombé. Et avec lui les derniers espoirs de “n’importe-quoi”. On a vu des pilotes en glissade, des dépassement, du hors piste, des voitures dans les stands, et tout ça pour quoi ? Rien. Pas un déclassement, pas une pénalité, pas un seul tour de passe-passe qui vienne décrédibiliser encore une fois l’esprit de compétition…
Les commissaires avaient sans doute épuisé leur quota de jugements aléatoires. Dommage, ils ont laissé filé l’occasion de flinguer une course en tous points superbe. Quel final ! Massa fut brillant, Alonso fou-génial, Vettel sans gêne, Trulli Kubica et Glock avaient oublié leur bonne éducation, et Hamilton sur la défensive a fini par vaincre.
La formule 1 est un sport souvent décrié. Le grand-prix d’hier était une brillante démonstration de ce qu’est un “show” sportif, et pourquoi les sponsors se bousculent à la porte du paddock.